Bilan du Vietnam

Nous nous sommes promenés pendant deux semaines au Vietnam, maintenant, c’est le bilan.

On ne s’en rendait pas forcément compte avant, mais en fait le Vietnam, c’est grand. Et deux semaines, c’est court. Bon, on a quand même vu tout ce qu’on voulait voir et en prenant notre temps. On a même pris le temps de ne rien faire parfois, la belle vie quoi ! Allez, trêve de blabla. Place au bilan !

Découvrez sur Visamundi toutes les infos concernant le visa vietnamien et son obtention.

Bilan du Vietnam : après la Chine, le réconfort

Fin octobre, la Chine nous libérait vers un avenir meilleur. Du moins on l’espérait. En passant dans un pays plus pauvre et sur lequel on entend pas mal de choses péjoratives, on se demandait ce qui pouvait bien nous attendre de l’autre côté de la frontière.

Frontière droit devant !

Et bien que du bonheur, les amis. De jolis paysages, des rues (à peu près) propres et des gens souriants. Bon, attention, on a quand même émis quelques bémols dans cet article !

Bilan du Vietnam

Déjà, on ne parlera pas des toilettes. Ci-dessus le coin des femmes…

Bilan du Vietnam : les hébergements

De partout où nous sommes passés, l’accueil était parfait. La plupart des hébergements proposent même de garder nos affaires et de se doucher avant de prendre un bus de nuit et laissent la chambre au petit matin sans supplément. Et ça, c’est la classe. Les établissements dans lesquels nous avons dormi étaient en général propres et bon marché (11/12 € la nuit) sauf à Saïgon qu’on a trouvée plus chère.

Un soir, nous découvrons une invitée de taille…

Sur nos deux oreilles, la plupart du temps. Car n’oublions pas que nous sommes en Asie. Et Asie, ça rime avec bruit. Or deux problèmes subsistent au Vietnam : le bruit et les scooters. Et les deux sont étroitement liés ! Il y a 90 millions d’habitants au Vietnam et 40 millions de deux-roues en circulation. Voilà pourquoi on se retrouve à compter des scooters au lieu des moutons…

Bilan du Vietnam

Bilan du Vietnam : les transports

Niveau scooters, Chine-Vietnam même combat. Ici ça va, ça vient dans tous les sens sans jamais s’arrêter et les rues sont plus petites. Il faut vite trouver sa place parmi les motos, scooters et voitures. Après deux semaines d’entrainement intensif, nous avons fini par atteindre le niveau maximum de capacité d’évitement d’un véhicule lancé à pleine vitesse dans un tout petit périmètre.

Pour le reste des transports, on a évité le train qui est trop cher, les taxis qui sont trop escrocs et les motos-taxis qui sont trop bourrés. Certains boivent en attendant le client. On a pris un open ticket à 30 € chacun pour quatre trajets en bus-couchettes. Avec The Sinh Tourist, le bus est propre, moderne et le chauffeur conscient. Leurs gros avantages sont que leurs agences se trouvent toujours près du centre-ville et leurs bus très propres et confortables. Ils font partie des seuls à posséder leur propre compagnie de bus, pensez-y !

Vietnam : le pays des escrocs ?

On a lu de partout que les Vietnamiens étaient tous des escrocs et n’avaient que l’argent en tête.

On a dû passer à travers les mailles du filet, car mis à part les taxis qu’on a évités, les commerçants essayaient simplement de vendre leurs produits. Alors bien sûr, 98 % des Vietnamiens croisés dans la rue ont quelque chose à vendre et les 2 % restant connaissent quelqu’un qui a quelque chose à vendre. Mais en faisant attention et en négociant bien, on arrive à faire baisser les prix.

D’ailleurs, on vous donne la technique qu’on a fait breveter depuis : on demande la moitié du prix annoncé puis si ça ne convient pas, on fait mine de partir. Ç’a marché à tous les coups ! Ils préfèrent vendre et perdre un peu d’argent plutôt que ne pas vendre. Et ils savent que le touriste qui dira amen à tout arrivera tôt ou tard.

Essayez, vous connaîtrez le bonheur que procure le fait d’économiser 0,60 €.

Complètement Dong !

Au pays d’Hô Chi Minh, de son petit surnom l’oncle Hô, on paye en Dongs. L’une des monnaies les plus faibles du monde. Pour 1 € vous en aurez à peu près 24 000. Mais pas d’inquiétude ni de brouette à avoir au distributeur puisque les pièces sont très rares. En revanche, les billets vont de 500 à 500 000 Dongs. Du coup, pendant nos deux semaines au Vietnam, nous étions millionnaires.

Avec une telle monnaie, on imagine aisément les petites cocasseries de la vie courante au Vietnam :

  • Désolé Monsieur Nguyen, le plafond de votre compte d’épargne n’est que de 35 934 395 Ð. Il faut en ouvrir un autre !

L’oncle Hô c’est un peu l’oncle Picsou du pauvre au final.

Sinon ça n’a rien à voir, mais ils habitent dans des maisons bizarres, qui sont plus longues que larges. Et souvent le côté n’a pas de fenêtre et n’est pas peint. Parfois même un magasin peut en cacher un autre dans la même entrée. Voilà, voilà.

Oh la grande maison !
Bilan du Vietnam

Ah ben non en fait…

Bilan du Vietnam : les chiffres

En 2 semaines, nous avons parcouru 1780 km d’Hanoï à Hô Chi Minh-Ville. Et pendant ce temps-là, nous avons :

  • presque dormi dans 4 bus-couchettes,
  • pris 4 bus,
  • commandé 1 taxi Uber pour l’aéroport d’HCM,
  • testé notre pied marin sur 1 jonque,
  • navigué sur 2 bateaux à moteur,
  • joué les équilibristes sur 1 pirogue,
  • trotté sur 1 calèche,
  • souqué ferme sur 1 basket boat,
  • admiré le coucher de soleil de la baie d’Along depuis 1 kayak,
  • pédalé sur 1 seul vélo, mais pendant 4 jours,
  • dormi dans 3 hôtels,
  • compté les scooters dans 1 guesthouse, 1 homestay et 1 auberge de jeunesse,
  • couru sur 2 plages comme des enfants.

Initialement, nous avions prévu de dépenser 22 €/jour/personne. Sur les 616 € prévus pour 2 nous avons dépassé notre budget de 34 € et fini à 24 €/jour chacun. Les hôtels à Saïgon étaient plus chers que ceux des autres villes, ce qui explique ce léger dépassement. Au final, nous avons moins crapahuté qu’en Chine, du coup la nourriture devient le principal poste de dépense devant les transports et les hébergements.Bilan du Vietnam

Bilan du Vietnam

On avait quitté la Chine avec un sentiment très mitigé. Le Vietnam, on l’attendait de pied ferme pour nous redonner le sourire, le vrai. Et surtout le garder. Ce sourire d’enfant rêveur qu’on avait lors de notre départ de Lyon, un mois plus tôt. Ce sourire est bien revenu et resté.

Le Vietnam nous a accueillis avec la même hospitalité du nord au sud et les échanges avec les locaux nous laissent de très beaux souvenirs. On se revoit baignant dans la si dense circulation d’Hanoï ou pédaler dans les paisibles campagnes aux environs de Hoi An et son Water Coconut Village. La décevante Nha Trang n’était qu’un petit détail à côté de la somptueuse baie d’Along, véritable chef-d’œuvre naturel. On ferme les yeux pour glisser sur la surface marron du Mékong et arpenter son magnifique Delta en bateau ou se faufiler dans les rues de la belle Saïgon, épatés par son réseau de câbles électriques ou sa street food savoureuse. Le reste attendra bien notre retour. Car retour, il y aura surement dans ce si beau pays qui a encore tellement à offrir.

Partager cette publication

Comments (2)

  • christian Répondre

    superbes ces videos digne de pros !!!
    bravo

    23 décembre 2016 à 9 h 37 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *