Vendre son van en Nouvelle-Zélande : 6 types de connards à éviter
Voici les six types de connards à qui il ne faut surtout pas vendre son van en Nouvelle-Zélande.
Tu t’apprêtes à vendre l’épave dans laquelle tu vis et galères à faire des pâtes bien cuites depuis un an, mais tu veux ce qu’il y a de mieux pour elle. C’est normal. Et par les temps qui courent, on n’est pas à l’abri de vendre son véhicule à un repris de justice, à un mec qui s’appelle Kevin ou pire : à un végan !
Tu as tapé à la bonne portière coulissante. Car aujourd’hui, on sait comment repousser les moustiques ou attirer un requin pour faire peur à des gens en cage parce que c’est super drôle. Il paraît même qu’on peut repérer un roux dans un concert d’ACDC pendant un pogo avec la lumière éteinte. On n’arrête pas le progrès ! Mais pour détecter les connards, on attend encore malheureusement. On est livrés à nous-mêmes, obligés de se fier à notre intuition ! Allez viens, on va lister quelques-uns de ces êtres de type malveillant que tu dois éviter à tout prix.
Attention : de la mauvaise foi et des clichés se sont malencontreusement glissés dans cet article. Toute l’équipe d’Universlemonde te présente ses excuses pour la gêne occasionnée.
Vendre son van en Nouvelle-Zélande : 6 types de connards à éviter
1 – Les étrangers
Les étrangers, il y en a beaucoup. Surtout dès qu’on sort de France ! Bienheureusement, il y a aussi de partout dans le monde ces gens de type très fiable qu’on appelle des Français.
Si les produits français sont les meilleurs du monde, c’est pourquoi à ton avis ? C’est parce qu’ils sont faits par des Français ! La preuve : Jean-Pierre Pernault en parle tous les jours à 13 heures.
Les chiffres sont formels, si seulement 8,7 % des Français sont inscrits dans le très sérieux répertoire du TroUDuCU (Trombinoscope Universal Duplicated of Connards Unlimited) ce n’est pas pour rien. Si on ajoute à cela que 0,014 % des Français font un PVT en Nouvelle-Zélande chaque année, tu n’aurais vraiment pas de chance de tomber sur un connard.
J’ai vendu Jean-Claude MonVan à Gaëlle, une Belge. Mais elle est sympa et en couple avec un Français qui s’appelle Baptiste alors ça va.
Ci-dessus, un détecteur de seum. Montre-le à un Belge et tu sauras !
2 – Les témoins de Jéhovah
Ceux-là, on les voit venir de loin en général. Ils se baladent par deux, habillés en noir et portent chacun une petite mallette noire de jeune connard cadre dynamique, imbu de sa personne.
Les témoins de Jéhovah, c’est un groupe de fans de Jésus. Ils ont les posters à la maison, le pin’s sur le col et ils l’ont vu plusieurs fois en concert. Comme Jésus s’est fait la malle, ils ont dû faire une croix sur lui, il y a 2000 ans et des pastèques. Donc, ils guettent son retour. En tant que brebis égarée tu n’es pas au courant. Alors, ils viennent toquer chez toi pour t’informer. Si tu donnes un chèque tous les mois, tu auras droit à une prévente du prochain concert avec une place aux premières loges.
Ne leur fais jamais confiance. Je n’ai jamais reçu le magnet et le calepin à l’effigie de Jésus promis à l’inscription. Mais je me suis rendu compte assez rapidement de la supercherie et j’ai vite résilié. Je ne regrette pas ces trois années d’inscription, mais je préfère de loin mes copains Gaëlle & Baptiste qui s’occupent de J-C avec amour, gloire et beauté.
Ci-dessus, les témoins de Jéhovah de Marsellus Wallace (Pulp Fiction)
3 – Le hippie
Tu devrais le voir venir de loin avec ses dreads, son sarouel troué et son insupportable jemenfoutisme, sa cool attitude. D’encore plus loin si c’est la nuit à cause des bolas enflammées avec lesquelles il a joué les trois derniers mois sur les plages de Pattaya pour financer son PVT.
Son message est simple : il achètera ton van si l’univers le veut. En général, il suffit d’attendre que le banquier passe un coup de fil à l’univers pour savoir. Pendant son année, tu le verras régulièrement sur les groupes Facebook rechercher son amie Marie, portée disparue dans à peu près toutes les villes de Nouvelle-Zélande.
Gaëlle & Baptiste ne sont pas des hippies. Sinon Jean-Claude aurait déjà fait une réaction, il ne supporte pas la sueur ni l’encens.
Jean Dujardin combattant le hippisme (haha) dans OSS 117.
4 – Une instagrameuse influenceuse
Là, c’est une question de réputation. Tu risques de découvrir ton van sur Instagram avec des paillettes d’instagrameuse sur la calandre le jour d’après. Tu verras ses pieds d’instagrameuse marcher sur une plage avec ton ancien van au loin pendant toute son année de PVT d’instagrameuse.
Depuis l’intérieur de ton ancien van, elle fera gagner 10 % à ses followers sur des thés détox au boulgour éthique et sans gluten du Soudan du Sud. Il y a des chances pour qu’elle soit fraîchement échappée d’un ashram indien où elle a obtenu son Bac pro-prof de yoga avec mention. Tu auras en plus droit au direct de ses étirements chaque matin. Remercier Jean-Claude de cette manière pour cette année d’amitié et de bons et loyaux services ? Hors de question !
Merci la vie d’avoir mis Gaëlle et Baptiste sur ma route, des gens simples.
« Franchement ma chère, Instagram est le cadet de mes soucis ! »
Rhett le disait déjà à Scarlett en 1861 dans Autant en emporte le vent.
5 – Un beauf
Une étude prétend qu’on serait tous le beauf de quelqu’un. Je ne vais pas débattre pour savoir si c’est vrai ou pas, mais il n’empêche que le beauf ultime existe. Là encore, il en va de la future santé mentale de ton van.
Tu peux vendre ton van à cet être issu de l’accouplement entre une tong et une chaussette, et surmonté d’une coupe mulet. Mais sache qu’il foncera dans le premier magasin pour beauf du coin afin de l’équiper en phares xénons, ailerons et autres stickers enflammés de tuner impertinent. Une fois ton ex-van CyrilHanouné, tu passeras une année à recevoir des photos de Jean-Michel Forever en train de faire des barbecues chipolatas/moule bite au bord l’océan sur fond de Patrick Sébastien.
Ton van est un être vivant doué de sensibilité, respecte-le ! Vends-le à des gens comme Gaëlle & Baptiste.
Les beaufs sont un peu des gueux en retard sur leur époque, les visiteurs des temps modernes quoi !
6 – Un blogueur voyage
Le blogueur voyage, c’est un connard lambda qui se réveille un jour avec la ferme conviction qu’il est assez intéressant pour le crier sur les internets. Si tu emploies l’expression les internets ou faire des blogs, merci de cliquer sur la croix en haut à droite et de ne plus jamais venir trainer ta souris de has been dans le coin. Tu peux le repérer assez rapidement dans un groupe de voyageurs. En général, c’est le gars qui attend un blanc pour placer un truc du genre « enchanté, Maxime, j’ai un blog voyage ! » après 7 secondes.
Ce petit connard prétentieux pense que ses histoires incroyables déjà vécues par tout le monde sont susceptibles d’intéresser d’autres gens que ses potes (s’il en a) et sa famille. Ne fais jamais l’erreur de lui vendre ton van !
PS : heureusement, il existe Ben et Ania, et tout plein d’autres blogueurs voyage intéressants à suivre !
7 (bonus) – Ne surtout pas vendre son van en Nouvelle-Zélande aux gens qui croivent !
J’ai même envie de dire que les gens qui croivent ne méritent pas de vivre. Ils méritent une mort jeune, lente et douloureuse. Quand j’entends ou je lis que des gens croivent, ça me donne envie de les étouffer avec un Bescherelle enveloppé dans les cheveux gras de Severus Rogue qui sort d’un bain d’huile de vidange !
Heureusement, Gaëlle & Baptiste sont des croyants et non des croivants. Bénis soient-ils !
Yipikai pauvre con !
Vendre son van en Nouvelle-Zélande : 6 types de connards à éviter
Voilà toutes mes clés pour éviter de vendre son van en Nouvelle-Zélande à un connard. Si tu as d’autres types de gens à éviter ou de petites astuces pour les détecter, n’hésite pas à venir répandre un peu plus de bien sur l’humanité et écris-les en commentaire. Si tu te reconnais dans l’une de ces catégories, sache que je suis un nain roux unijambiste qui met des vestons en velours côtelé pour aller manger chez mamie chaque dimanche. Insulte-moi en commentaires, tu as le droit.
La vérité, c’est que mon van et la vie en van me manquent. J’avais envie d’écrire un dernier article en l’honneur de J-C.
Si tu croises Jean-Claude en Nouvelle-Zélande, fais-lui des bisous !
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