Abel Tasman : le parc national
Road trip en Nouvelle-Zélande. Le parc national d’Abel Tasman, jours 15 à 18.
Voilà que notre route sur l’île du sud touche à sa fin. Enfin pas tout à fait. On a encore quelques missions à accomplir dans le coin. À commencer par ce filou d’Abel Tasman (on vous dit qui c’est plus bas) qui a carrément un parc national à son nom ! Après ça, il faut encore qu’on fasse nos Français. Il y a un vignoble à visiter pas loin. Enfin, on vous dit comment notre plan pour aller voir les baleines est tombé à l’eau.
Découvrez sur Visamundi toutes les infos concernant le visa néozélandais et son obtention.
Les 9 Greats Walks
La Nouvelle-Zélande, ce n’est pas un pays pour les pantouflards. Il vaut mieux aimer la marche. Il doit y avoir un départ de trek tous les 100 mètres en moyenne. Les kiwis pensent à tout. Ils ont conçu le site du DOC (Department of Conservation) qui répertorie tous les treks du pays. Qu’ils soient grands ou petits, hauts ou bas, durs ou faciles, au paprika ou à la cannelle. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le site ! Parmi cette liste infinie de treks, il existe 9 Greats Walks (grandes randonnées). Elles sont mythiques et offrent des paysages spectaculaires.
Que ce soit sur un ou plusieurs jours, en montagne, en forêt ou le long des côtes, elles peuvent permettre à vos jambes d’offrir à vos yeux les plus belles facettes de la Nouvelle-Zélande. Vous pouvez même consulter Google Maps Trek pour voir des images des parcours et arriver demain au bureau en faisant passer Jean-Yves pour un gros ringard avec ses ballades du dimanche en forêt.
En plus de tout ça, l’accès aux parcs nationaux, les parkings et sentiers de chaque trek en N-Z sont totalement gratuits (#meilleurpaysdumonde). Seuls les refuges sur les treks de plusieurs jours ou le transport retour lorsque ce n’est pas une boucle sont payants.
Abel Tasman à la belle époque
Abel Tasman, c’est le Hollandais qui a découvert la Nouvelle-Zélande. Un mec assez important pour qu’on donne son nom à plein de lieux de la vie courante : parc national d’Abel Tasman, Glacier Tasman, Tasmanie, mer de Tasman tout ça, tout ça. Il a donc aussi hérité du trek Abel Tasman Coast Track qui, comme son nom l’indique, longe la côte de Marahau jusqu’à Wainui sur 60 km.
Les sentiers en forêt débouchent sur des plages de sable doré bordées d’eau turquoise. Il peut se faire en marchant, parfois en kayak, de 3 à 5 jours où certaines portions indépendamment des autres en se rendant à quatre points de départ différents puis en revenant à l’origine en water taxi. Ou alors, il peut se faire à notre manière : marcher la première partie de Marahau à Anchorage estimée à quatre heures (on a mis trois heures, mais le temps pourri limite le nombre de pauses photo) et revenir en water taxi au point de départ.
Le Pukeko ou « poule sultane », un oiseau qui aime prendre les trekkers en filature…
Le parc national d’Abel Tasman
Le sentier est plutôt simple, il longe la côte au milieu des arbres et offre des accès et des points de vue sur les plages de temps en temps. Comme il fait gris, il n’y a rien de fou à voir, mais on sent qu’à la moindre éclaircie ces paysages côtiers peuvent très vite devenir intéressants.
Concernant le water taxi, on vous donne un petit conseil d’ami : payez votre ticket retour avant de partir ! On a dû attendre que tous ceux qui avaient un ticket (tout le monde sauf nous en fait) soient en place pour monter dans le bateau. À deux places près, l’article s’appelait « Abel Tasman à la belle étoile ». Donc, appréciez ce jeu de mots exceptionnel et faites ce qu’on dit, mais pas ce qu’on fait !
Le retour dure 20 minutes et accrochez-vous, car le pilote n’a pas trop de temps à perdre apparemment. On en profite pour remercier nos fidèles ponchos qui nous tiennent au sec à chaque sortie sous la pluie, on vous aime les gars ! Arrivés au débarcadère, on se dit qu’on va enlever nos chaussures pour sortir du bateau parce qu’on ne voit aucun ponton. Mais une fois de plus, Nouvelle-Zélande oblige, tout est prévu : un tracteur amène une remorque sur laquelle le pilote pose le bateau. Puis, il passe aux commandes du tracteur pour nous conduire jusqu’à l’agence, la grande classe !
L’après Abel Tasman : du pinard, mais pas de baleines…
Après une nuit dans un camping à Richmond (oui, comme la raclette), la pluie est toujours parmi nous. On passe donc la journée suivante à Nelson, une super ville où il y a beaucoup d’activités aquatiques à faire… quand il fait beau. On squatte une bonne partie de la journée à la bibliothèque (#gratteursdewifi) puis on roule jusqu’à Blenheim, ville à mi-chemin entre Nelson et Kaikoura, la ville des baleines. Au réveil à Blenheim, rebelote avec la pluie en continu donc direction : la bibliothèque.
La bibliothèque
Un mot sur les bibliothèques de Nouvelle-Zélande ? Elles sont toutes belles avec des toilettes propres, un coin wifi gratuit et même des livres ! (si, si) bref, c’est le ralliement des backpackers en manque du pays ou qui veulent recharger leurs batteries et ça aide quand il pleut.
Le soleil repointant le bout de son nez vers 13 heures, on décide de parcourir les 115 km qui nous séparent de Mobi Dick et ses copines : Kaikoura ! On a acheté nos places sur internet pour le lendemain matin à 7 h 15 donc on est plutôt larges au niveau du timing.
Peter Yealand
On en profite pour s’arrêter sur le chemin au domaine viticole de Peter Yealand. Pas moins de 1 000 hectares de raisin poussent tranquillement entre les montagnes et l’océan Pacifique. On nous met un petit film de 8 minutes sur le savoir-faire du Monsieur dont le Sauvignon blanc a été champion du monde en 2012. On nous propose une dégustation gratuite de cinq vins différents, tous excellents, et on finit par acheter une bouteille. Le cycle normal de la vigne quoi.
On n’est pas chez Dédé le paysan du coin là !
À ce moment-là, la serveuse nous apprend que la route qui va à Kaikoura est fermée depuis le dernier séisme. Le seul moyen d’y aller est de faire un détour d’environ 550 km. L’avantage de ne pas avoir beaucoup de routes, c’est qu’on ne peut pas trop se perdre. Mais dès qu’il y en a une qui ferme, il faut faire tout le tour du pays ! On prend donc la décision d’appeler pour annuler et d’avancer notre ferry pour l’île du nord au lendemain.
Avec toutes ces péripéties, on a oublié de prendre des photos du vignoble ! On doit les deux du dessus à notre ami Robin Favier, un photographe ex-pvtiste de Nouvelle-Zélande.
Si vous aimez les belles photos, la belle beauté ou simplement les gens qui s’appellent Robin (Favier, Desbois, Soncrusoé, etc.), courez voir ses superbes photos !
Voilà comment notre rencontre avec les baleines est tombée à l’eau, mais sera forcément remise ! On reprend la route pour passer la nuit à Picton, puis le ferry pour Wellington le lendemain. On termine l’île du sud en beauté. Le passage en ferry au milieu des Marlborough Sounds est magnifique.
Gaëlle quand elle apprend qu’on n’ira pas voir les baleines.
Roulez sur nos traces !
1 € = 1,60 dollar néo-zélandais (NZ$)
Nos campements
- Richmond Motel & Holiday Park : 28 NZ$ (17,40 €) l’emplacement avec électricité pour 2. Toilettes, douches et cuisine au top. 1Go de Wifi gratuit chacun.
- Taylor Dam Reserve à Blenheim : gratuit, seuls les véhicules autonomes sont autorisés sous peine d’amende (200 NZ$ – 126 €). Pas d’installations.
- Alexander’s Holiday Park à Picton : 35 NZ$ (21,70 €) pour 2 le site alimenté. Camping tout équipé et très propre. Situé à quelques minutes de route des départs en ferry pour l’île du nord.
Water taxi Anchorage – Marahau : 35 NZ$/p. (21,70 €). Il vaut mieux acheter son billet et vérifier les horaires avant de partir.
Rendez-vous sur le site du DOC (Department of Conservation), pour tout savoir sur les sentiers et randonnées possibles. Vous y trouverez toutes les infos et les itinéraires différents.
L’application Campermate propose des cartes téléchargeables pour une utilisation hors-ligne. Vous y trouverez tous les campings et les services disponibles dans tout le pays.
Laisser un commentaire