Ubud

Ubud : si, si, la famille !

On a passé 4 jours à Ubud, sur l’île de Bali en Indonésie, avec la famille (si, si).

Nous arrivons à Ubud après avoir récupéré les parents de Gaëlle qui nous rejoignent pour 10 jours à Bali. On leur a préparé un programme aux petits oignons, mi routard mi-prévu, pour des vacances de mi-parcours qui s’annoncent très prometteuses. Dans cet article on parlera d’Ubud (c’est dans le titre), mais aussi de retrouvailles, trek de la mort qui tue, bananes, singes, fromage et saucisson. Si, si, la famille !

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Kuta Bali

Trois lignes sur Kuta Bali. On vous confirme qu’il ne faut y aller que si vous êtes fêtard, alcoolique, surfeur ou les trois. Les plages sont bondées et tout est cher, ça ressemble à Saint Trop’ + un billet d’avion (parole d’anciens jetsetteurs). Sinon c’est pratique si vous avez des souvenirs à acheter ou pour faire du shopping. Ce qui peut arriver des fois lorsque vous êtes en vacances. Nous on y est pour attendre la famille (si, si) (promis, dernière fois) puisque l’aéroport international est à 4 km au Sud. Après de chaleureuses retrouvailles à 1h du matin près du tarmac, on file à l’hôtel pour y passer une nuit avant de partir pour Ubud directement.

Le ravitaillement des 6 mois

Christian et Marie-Céline, les (beaux) parents, sont venus armés jusqu’aux dents. Ils ont passé la frontière à la Bonnie and Clyde avec tout ce qui est interdit dans leurs valises (sauf les armes à feu, sans doute par manque de place). Saucisson, comté, vin, chocolat, chocolats de Pâques, foie gras et on en passe. On a renoué avec nos racines et ça fait vraiment du bien.

  • PS : si tu as contribué à l’un de ces généreux dons et donc à notre bonheur, on t’envoie des mercis et des bisous avec le cœur !
  • PS 2 : si tu es parti depuis quelques mois de France, merci de souffrir en silence.

Monkey Forest & les palais d’Ubud

Pour notre première journée à Ubud, on visite la forêt des singes. Ils sont vicieux, méchants et peu reconnaissants quand les gens achètent des bananes pour les leur donner, mais on passe un bon moment et la forêt est vraiment belle.

Marie-Céline se dévoue pour montrer aux touristes la chose à ne pas faire avec un singe lorsqu’elle tente de reprendre la banane qu’elle vient de lui donner. Il montre les crocs, la sert avec ses griffes et continue son festin sans dire merci. Ça mériterait un p’tit rappel éducatif quant à la manière d’accueillir les touristes, mais on se dit qu’à cet âge-là, c’est déjà trop tard.

N’essayez pas de faire ça chez vous !

Il y a un chemin vers la gauche où on peut voir des singes sans payer, mais la forêt vaut le détour et on fait un don pour ces petits ingrats poilus.

Nouvelle vocation pour Christian : dresseur de singe !

Les visites du palais royal et du palais d’eau sont très courtes, car ils sont partiellement fermés au public. En clair, c’est beau et gratuit, mais pas incontournable. Vient ensuite le moment de bonheur de notre palais à nous, celui d’un apéro à la française sur la terrasse de notre chambre. Un moment attendu depuis tellement longtemps qu’on en savoure chaque instant.

Palais d’eau, Ubud.

Pura Besakih : le temple le plus connu d’Ubud

On loue une voiture avec chauffeur pour aller voir les environs d’Ubud pour notre deuxième journée. Pura besakih est le plus grand lieu de culte de Bali, les habitants de l’île étant à 80% hindouistes contrairement aux Indonésiens des autres îles qui sont musulmans pour la plupart. Le site comporte 50 temples interdits d’accès aux non hindous et beaucoup fonctionnent par castes. On tombe pendant une cérémonie donc les temples sont pleins de gens en tenue d’apparat. À Besakih, on entre directement dans la culture hindoue par la grande porte, avec des temples de toute sorte entremêlés à la végétation. Une visite incontournable à faire en sarong (sorte de paréo noué en jupe longue) pour les hommes comme pour les femmes.

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La grotte de Goa Gajah

C’est la grotte de l’éléphant, autrefois défendue par Ganesha, le dieu à tête d’éléphant, dieu de la sagesse, de l’intelligence, de la prudence, etc., etc. La visite de la grotte dure environ 27 secondes en faisant la queue, mais le reste du site est sympa avec une belle forêt où on a commencé à se perdre avant de revenir sur nos pas.

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Les rizières en terrasses de Tegallalang

On finit la journée aux rizières de Tegallalang en faisant le trek le long des terrasses. Bon on dit « trek » et les gens l’appellent comme ça, mais c’est plutôt une balade du dimanche d’à peine 45 minutes. Il y a pas mal de monde, mais les rizières sont magnifiques et valent vraiment le détour.

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Le trek du mont Batur

Pour la troisième journée, on part de notre hôtel à deux heures du matin puis on arrive au pied du mont Batur à quatre heures, un volcan encore actif, pour essayer d’atteindre ses 1717 mètres avant le lever du soleil. Le trek est accessible à tous à partir de 12 ans et nécessite d’avoir un minimum de forme physique. Bon, on est loin du trek du Rinjani où l’on croyait mourir toutes les 5 minutes, mais pour Christian et Marie-Céline, qui n’ont pas l’habitude des treks, c’est un vrai défi.

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Le sommet du mont Batur

Marie-Céline glisse et s’écorche un peu la jambe, mais tient bon. Le jeune guide qui parle un peu français la soutient et veille sur elle, « doucement, maman ! » D’ailleurs elle devient la maman de tous les guides au fur et à mesure qu’on approche du sommet et tout le monde vient l’aider. Arrivés là-haut après 2h10 de montée, on a le bonheur de contempler un magnifique lever de soleil avec vue sur le lac Batur, le volcan Agung (3 142m) juste en face et au loin notre ami le Rinjani (3 726m) sur l’île voisine de Lombok. On est fiers d’être arrivés jusque là avec eux et on s’offre un petit déjeuner en famille après un bel effort.

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La descente dure une petite heure et n’est pas très difficile en faisant un peu attention. La ballade se termine au milieu des plantations de tomates, oignons et piments et le guide est toujours avec nous pour s’assurer que Marie-Céline arrive entière au mini bus après quelques glissades à la Candeloro.

Sur le retour on passe visiter une plantation de kopi luwack alias le café de civette. La civette est une petite mangouste qui mange les graines de café puis les recrache par le derrière. Ensuite on vient les récupérer (quand on dit « on » ce sont les gens là-bas, pas nous hein !) pour en faire du café et le vendre aux touristes (là c’est nous). Il est très cher et on ne l’a pas goûté. On s’est contentés de goûter plusieurs thés et cafés offerts en dégustation. Ils ont réussi à nous sortir un peu de la léthargie provoquée par le bus post trek.

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La banque à qui parler

Dans la série des choses-à-ne-surtout-pas-faire-en-vacances, Marie-Céline nous gratifie d’un oubli de carte bleue dans le distributeur de la banque CIMB NIAGA, située dans la rue principale d’Ubud. La carte est avalée puis on découvre un papier sur lequel est écrit que toute carte avalée sera automatiquement détruite.

La mission du jour est donc de récupérer la carte en revenant du trek, avec passeport à l’appui. On dit qu’on est en vacances et qu’on a qu’une seule carte (les touristes super crédibles) en espérant que ça passe. On tombe sur Joe le Banquier qui a la même réaction que Maxime face à une assiette de riz après 6 mois en Asie : il s’en tape ! Il dit d’abord que la carte a été détruite automatiquement par la machine, puis qu’il doit la détruire en fin de journée et on découvre ensuite qu’elle se trouve dans le tiroir de son bureau mais qu’il doit détruire toutes les cartes une fois par semaine.

La banque qui boude à Ubud

On demande alors à Joe le Mytho d’appeler son patron. Une femme arrive et nous dit qu’elle doit envoyer un mail au grand patron à Jakarta. Puis elle appelle la responsable de Bali. Cette dernière nous dit au téléphone qu’elle doit envoyer un mail au grand patron à Jakarta. Apparemment la seule chose à faire quand t’es responsable de banque en Indonésie, c’est envoyer un mail au grand patron à Jakarta.

On demande si c’est pas mieux d’appeler (des fois que ça aille plus vite). Elle nous répond que non. Face à ces gens prêts à tout pour nous aider et aussi parce qu’on n’a pas que ça à faire, on se résigne à détruire la carte mais on veut que ce soit fait devant nous. Joe El Bankito sourit de ses plus belles dents. Il est tellement déterminé qu’il a même déjà les ciseaux à la main. Il s’était fixé un nouveau but dans la vie : détruire cette carte bleue !

Au lieu d’être la banque à qui parler elle est plutôt celle qui vous donne envie d’agir…

Ubud

Ubud est la capitale culturelle et touristique de Bali, une petite ville assez verte et pas trop bruyante. Privilégiez le mois d’avril qui est idéal. En juillet-août, il paraît qu’il y a plus d’effervescence ici qu’au salon de l’aspirine ! On a aimé son atmosphère paisible. Nous avons même eu droit à une cérémonie avec un cortège d’hindous en habits traditionnels.

On se sentait privilégiés. Puis, on a appris que chaque semaine un des villages aux alentours procède à sa cérémonie. Donc en fait il y a tout le temps des cérémonies. Après notre trek, on est allés se faire masser dans l’un des nombreux spa que propose la ville. Enfin, on a terminé en beauté notre séjour « ubudien » dans la piscine de l’hôtel. On a adoré Ubud, une ville animée par ses habitants, son marché et ses innombrables choses à faire aux alentours. Quand vous irez à Bali, faites un tour à Ubud.

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Marchez sur nos pas !

1 € = 14 283 roupies indonésiennes (IDR)

Dormir à Kuta Bali

  • Pondok Sutya : 225 000 IDR (16 €) la chambre double avec eau chaude et petit déjeuner. Situé au calme, on recommande.

Dormir à Ubud

  • Pondok Kutuh : 245 000 IDR (17 €) la chambre double avec piscine extérieure et petit déjeuner. Situé au calme et près du centre, le top.

Manger à Ubud

  • Warung Kacu : dans une rue parallèle à la rue principale, de bons plats locaux vraiment pas chers.
  • Munchies Waroeng : dans la rue principale, très bon rapport qualité/prix.
  • Tamarilo : des spécialités indonésiennes et mexicaines, très bien.
  • Warung Biah Biah : pas cher et idéal pour découvrir des plats typiques indonésiens.

Les transports

  • Taxi à la journée : 500 000 IDR (35 €).
  • Taxi Kuta-Ubud : 142 000 IDR (10 €) avec Uber, 1 h 30.
  • Taxi Kuta-Aéroport : 26 000 IDR (1,80 €) avec Grab Taxi, 10 minutes.
  • Taxi Aéroport-Kuta : 50 000 IDR (3,50 €) avec taxi Blue Bird, 10 minutes.
  • Taxi Ubud-Amed : 350 000 IDR (24,50 €), 2 heures.

C’est la mafia qui gère les taxis ! À l’aéroport international et à Ubud, les taxis Uber, Grab et Blue Bird n’y sont pas autorisés. Vous pouvez tenter Uber ou Grab à Ubud mais soyez discret car ils risquent gros. Attention, certains on tenté d’annuler notre course et d’augmenter le tarif. Restez ferme mais s’il persiste changez de chauffeur. L’astuce que l’on a trouvé était de demander au gérant de l’hôtel de nous réserver une voiture avec son application Grab Taxi.

Les visites

  • Monkey Forest : 50 000 IDR/p. (3,50 €).
  • Pura Besakih : 60 000 IDR/p. (4 €), guide inclus et pensez au sarong pour les femmes et les hommes.
  • Mont Batur : 325 000 IDR/p. (22,75 €). Sont inclus le transport depuis l’hôtel, les guides, un petit déjeuner avant et après l’ascension, une petite bouteille d’eau, une lampe torche et la visite d’une plantation de café.
  • Grotte de Goa Gajah : 15 000 IDR/p. (1 €). Sarong obligatoire.
  • Les rizières en terrasses de Tegallalang : 10 000 IDR/p. (0,70 €) et 5000 IDR (0,35 €) de donation pour 4 à chacun des deux points de passage chez les locaux.
  • Tea Massage : 70 000 IDR/p. (4,90 €) le massage complet du corps.

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