Cathedral Cove

Cathedral Cove & Auckland

Suite et fin de notre road trip en Nouvelle-Zélande : Cathedral Cove et Auckland, jours 25 à 30.

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Lewis Hamilton

Après notre passage à Hobbiton, nous voilà repus cinématographiquement. Faut dire qu’on a eu notre dose chez les Kiwis. Du décor fictif aux paysages à peine arrangés en passant par les studios. On a pris du Seigneur des Anneaux sous perf’ ce mois-ci ! On se dirige maintenant vers la ville d’Hamilton. Voilà pourquoi on n’a pas résisté à parler de ce bon vieux Lewis. Paraîtrait qu’il s’en sortirait même pas trop mal en F1. La ville n’est pas folichone. Notre seul souvenir impérissable restera la dame d’accueil de la piscine. Elle nous laisse nous doucher gratuitement sans payer le tarif normal de 2 dollars chacun, merci au destin d’avoir mis ce petit ange protecteur sur notre chemin.

Parfois, il se peut qu’on en rajoute un peu pour accentuer sur l’émotion que procure un tel élan de générosité, ceci uniquement dans le but de vous faire vivre notre voyage à 100 %. N’y voyez aucune manœuvre émotionnelle ou tentative de vous attendrir de notre part (on accepte les dons par chèque ou virement).  Après une bonne douche chaude, on sort de la ville pour rejoindre un campement gratuit au bord d’une rivière, au nord.

Hot Water Beach près de Cathedral Cove

Le lendemain, on s’attaque à la péninsule de Coromandel. La route est très sinueuse et passe en pleine forêt, on a même droit à des palmiers par moments. Un peu de verdure ne fait jamais de mal, cette allusion est également valable pour la salade. On fait un stop à Hot Water Beach, une belle plage dont l’eau doit être chaude en été (ou alors le préposé aux noms des plages était bourré ce jour-là) car on ne la trouve pas si froide que ça en automne. Ne croyez pas qu’on s’y est baignés, on a simplement pris la température du bout du doigt et ça nous a suffi.

Hot Water Beach

On reprend la route en fin d’après-midi pour se poser sur un parking (gratuit pour une nuit) d’où on pourra admirer le lever du soleil et marcher jusqu’à Cathedral Cove au petit matin. On passe la soirée devant un film agrémenté de quelques insultes en chinois par nos chers voisins. Non pas qu’on ait appris la langue depuis notre fameux passage chez les rois de la nouille instantanée. Mais en général quand ça crie et qu’on entend des bruits de vaisselle cassée, c’est pas pour se raconter des poèmes. On profite d’un ciel étoilé magnifique pour faire quelques clichés. Notre expérience en photos de nuit n’étant qu’à ses balbutiements on en appelle à votre indulgence, ô public exigeant.

Cathedral Cove

Cathedral Cove

Moment magique dont on prend vite l’habitude en Nouvelle-Zélande, le réveil face à un paysage de rêve. On profite d’un superbe lever de soleil face à l’océan Pacifique dont on n’arrive pas trop à se lasser bizarrement.

Cathedral Cove

Cathedral Cove

Après ce moment de paix saupoudré d’agitation par trois femmes qui grouillent autour de nous pour installer leurs trépieds avant de prendre des photos… avec leurs smartphones, on décrète l’heure du petit déjeuner. On descend ensuite en direction de Cathedral Cove, une célèbre arche grignotée à même la falaise par la mer, utilisée comme décor Le Monde de Narnia. On retrouve nos trois amies photographes du dimanche (on est plutôt du samedi nous) qui tentent de dompter leurs trépieds sans succès.

Max quand une des femmes passe à 2 cm de la GoPro en train de filmer.

La petite plage de Cathedral Cove reçoit son lot d’écume par fracas réguliers. Nous, on se promène pour admirer le rocher unique au sommet duquel un oiseau semble s’être transformé en statue et on tente de figer en images une chute d’eau improbable qui s’égoutte depuis la falaise. Disposées dans une cabane en bois au milieu de la plage, des toilettes sèches donnent sur la mer depuis le trône. Ceux qui résistent à l’odeur qui pique les narines en remontant jusqu’au cerveau profiteront de la vue sur l’horizon pacifique.

Cathedral Cove

Cathedral Cove

Cathedral Cove

On comprend pourquoi Cathedral Cove est un lieu incontournable et en voyant le monde qui arrive sur le chemin retour, on se dit qu’on a bien fait de venir très tôt. Il faut marcher 45 minutes depuis le parking pour arriver à la plage et il y a une boucle d’une heure à faire sur le chemin avec de très beaux points de vue, paraît-il.

Cathedral Cove

Copains comme cochons à Cathedral Cove

Après ce joli coin de paradis, nous voilà partis en direction de Coromandel. Pour mettre plus de piment on coupe à travers les collines avec une bonne gravel road de derrière les fagots ! Si vous passez par là, serrez à gauche et quand vous croisez un véhicule, serrez les dents. Il n’y a qu’une voie sur une bonne partie des 20 kilomètres de graviers. On fait une pause obligatoire quand on aperçoit des dizaines de cochons qui traversent la route. Un panneau invite ceux qui passent par là à les nourrir avec n’importe quoi du moment que c’est de la nourriture sauf de la viande. Ça tombe bien, on avait prévu large avec nos 5 kg de pommes de terre pour deux et puis de toute façon on n’a pas trouvé de fromage à raclette alors à quoi bon !

Bien sûr, Gaëlle essaye d’en caresser le plus possible. Elle tente de convaincre Max qu’un cochon peut aussi être un animal de compagnie. Max qui pense surtout qu’on jette des pommes de terre à des cochons et que c’est justement ce moment où le formage à raclette nous manque le plus. Après quelques échanges avec « l’homme-boue » qui élève des tas de cochons juste pour le fun, on reprend la route pour arriver à Coromandel vers midi.

Auckland

La route qui part de Coromandel pour arriver à Thames nous offre 50 km de côte ensoleillée, on fait la pause déjeuner après un épique premier essai de Gaëlle au volant à gauche. On n’entrera pas dans les détails, mais heureusement qu’on était en ligne droite. On arrive à Auckland en début de soirée pour dormir dans le camping le plus glauque qu’on ait trouvé en N-Z. Il est propre, mais les douches rappellent curieusement celles qu’on peut voir dans les prisons. Il n’y a que quelques locaux qui y vivent en permanence et nous, seul van pour 8 places disponibles.

Piha Beach

Le matin suivant, on roule en direction de Piha Beach, une plage de sable noir coupée en deux par le Lion Rock. C’est un immense rocher sur lequel on peut grimper et qui sert de mémorial pour les Néo-Zélandais qui ont servi durant la première guerre mondiale.

Piha Beach vue depuis la route pour y accéder.

Auckland

Auckland

Auckland

On y reste jusqu’en début d’après-midi avant de rentrer sur Auckland, ville dont le charme ne nous atteint pas particulièrement au premier abord. Auckland, c’est surtout la galère pour dormir. Il y a deux campings hors de prix dans la ville et d’autres moins chers en dehors qui sont tous fermés quand on arrive.

Après un énième réveil avec la vue qui va bien, on part visiter le mont Eden. C’est le plus haut des 60 volcans éteints de la ville. On passe à la laverie histoire d’avoir au moins une culotte propre avant le grand départ et nous voilà prêts pour l’ascension. Ça grimpe assez raide et assez tôt, la chaleur n’aidant pas. Heureusement qu’on en a vu d’autres avant celui-là sinon on ne sait pas comment on aurait fait.

Gaëlle à l’arrivée au sommet.

Le Mont Eden au cœur d’Auckland

Non, on déconne. Il ne culmine qu’à 196 petits mètres et on y monte en 5 minutes depuis le parking ! Comment on dit déjà ? Ah oui, fingers in the noze, en tongs avec une enclume sur le dos.

Auckland

Auckland

Sur la boussole géante située au sommet, nos yeux cherchent en premier lieu Frankfurt, capitale de la saucisse, bien évidemment.

Auckland

On se fait un dernier fish and chips, cette spécialité anglaise qui nécessite une bouteille d’huile par portion. Notre dernier tour en ville sert à acheter quelques souvenirs. On passe ensuite à la bibliothèque pour les paperasses traditionnelles d’avant déprime décollage. Auckland est grande et sans intérêt même si la vue depuis la Sky Tower (plus grande tour de l’hémisphère Sud avec ses 328 m de haut) doit valoir le coup par beau temps.

On retourne sur notre parking près de notre plage pour notre dernière nuit en van. La dernière matinée sert à refaire nos sacs qui se prélassaient sur les sièges arrière, tranquillou bilou depuis un mois. On file enfin file rendre notre van à Jucy qui nous dépose aussi sec à l’aéroport. On dit donc au revoir (pas adieux, hein) à la Nouvelle-Zélande et c’est la soupe à la grimace !

Good bye Auckland !

Auckland

Roulez sur nos traces !

1 € = 1,60 dollar néo-zélandais (NZ$)

Nos campements

  • The Point Ngaruawahia au Nord d’hamilton : gratuit avec toilettes et station de vidange. Seuls les véhicules autonomes sont autorisés sous peine d’amende (200 NZ$ – 126 €).
  • Cathedral Cove Carpark à Hahei : il est désormais interdit de s’y garer pour dormir.
  • Parakai Springs Campground à Helensville : 32 NZ$ (20 €) le site alimenté (offre Campermate). Camping propre mais installations un peu vieilles. 250 Mo de Wifi par appareil.
  • Narrow Neck Beach à Auckland : il est désormais interdit de s’y garer pour dormir.

Dormir à Auckland

  • Attic Backpackers : en plein centre. 28 NZ$ (15,80 €) la nuit en dortoir mixte de 10 personnes. Très propre et accueillant, le must en ville.

Manger à Auckland

  • The Shelf : des plats originaux à prix tout doux.
  • Tandoori : des plats indiens dans la rue piétonne près d’Attic Backpackers.
  • Dr Rudi’s : rooftop et bar d’ambiance pour manger et boire un verre.

L’aéroport d’Auckland

Pour se rendre à l’aéroport ou en venir, le Skybus effectue plusieurs arrêt. 18 NZ$ l’aller (10,20 €) ou 34 NZ$ l’aller-retour (19,20 €) et gratuit pour les moins de 16 ans. Il est disponible toute l’année 24/7. Il passe toutes les 10 à 30 minutes en fonction des heures. Le trajet depuis le centre dure environ 45 minutes. Rendez-vous sur Skybus pour réserver un trajet.

Rendez-vous sur le site du DOC (Department of Conservation), pour tout savoir sur les sentiers et randonnées possibles. Vous y trouverez toutes les infos et les itinéraires différents.

L’application Campermate propose des cartes téléchargeables pour une utilisation hors-ligne. Vous y trouverez tous les campings et les services disponibles dans tout le pays.

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Comments (2)

  • Pauline Répondre

    Je me sens moins seule maintenant ! Je trouve que les kangourous feraient des bons animaux de compagnie pour dormir dans notre tente 😀

    26 septembre 2017 à 11 h 52 min
    • Gaëlle & Maxime Répondre

      Connaissant l’asticot qui t’accompagne, le kangourou finirait à la casserole tôt ou tard 😀

      26 septembre 2017 à 15 h 41 min

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