Bilan Chili

Bilan du Chili

Bilan de nos 27 jours au Chili.

  • Il est grand, il est beau, il est fort, il est long (trèèès long).
  • Il est Chilien, Espagnol, Occidental, Polynésien, Patagon.
  • Il est désertique, volcanique, citadin, coloré, patagonesque.
  • Il est chaud, tiède, froid, gelé, glacé.

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le Chili.

Bilan du Chili : notre itinéraire

Île de Pâques (6j) – Santiago (3j d’escale avant et après l’île de Pâques) – Pérou, Bolivie & Nord de l’Argentine – Santiago (3j) Valparaiso (4j)Temuco (4j) – Pucòn (2j) – Patagonie argentine – Puerto Natales & Torres del Paine (3j) – Punta Arenas (2j)

En réalité, vous ne saurez pas tout étant donné que le Chili est le pays le plus long du monde et qu’on y est restés qu’un mois. À ce titre, on a fait le choix de ne pas aller visiter le désert d’Atacama. Et oui, la vie d’un voyageur est faite de choix qui sont parfois cruels. Mais on sortait d’une belle claque au Salar de Uyuni en Bolivie et on voulait vraiment profiter de la Patagonie et pouvoir aller jusqu’à Ushuaïa en Argentine.

Après l’île de Pâques, on est partis visiter le Pérou et la Bolivie avant de revenir par le nord de l’Argentine et redescendre le Chili depuis Santiago en jonglant avec l’Argentine, les deux pays ayant 5150 km de frontière commune. On a passé 4 jours à Temuco et 2 à Pucòn sous la tempête où on a dû changer nos plans en annulant l’île de Chiloé et le parc national de Conguilio à regret. Au milieu de la Patagonie, on voulait faire un crochet à Puerto Rio Tranquillo pour aller admirer les cathédrales de marbre, mais la neige et des vents violents, dans cette partie du monde où la météo est la plus incertaine, nous ont contraints à poursuivre notre route. Puis on a fini en beauté à Torres del Paine, un parc national rempli de paysages irréels.

Le Chili : un pays long et fin

Vous prenez un pays, vous l’allongez de 4 300 km avec une largeur moyenne de 180 km, des volcans par-ci par-là (2 000, juste ça), un peu de désert au nord, de la glace et des fjords au sud, l’océan Pacifique à l’ouest et la cordillère des Andes à l’est. Vous saupoudrez d’empañadas, mélangez, 3 minutes au micro-ondes et PAF : vous avez le Chili !

Le Chili aime préserver sa nature et ça commence dès la frontière où les règles sont très strictes concernant les produits issus de fabrication animale, végétale ou même artisanale et ils ne sont pas là pour plaisanter. Ça va tellement loin que Max peut passer tranquille, pépouze en sifflotant avec un couteau dans son sac, mais si tu te balades une pomme à la main, c’est la sanction assurée !

Dernière chance les gars, rien à déclarer ??

Les parcs nationaux sont très bien balisés et entretenus, mais très chers (72 € pour l’île de Pâques, 28 € pour Torres del Paine avant l’augmentation du 01/09/2017). Rendez-vous sur le site de la Conaf pour tout savoir sur les parcs nationaux, les sentiers accessibles, les prix, les horaires, etc.

Ci-dessous, Los Cuernos del Paine dans le parc national Torres del Paine.

Torres del Paine

Bilan du Chili : les hébergements

On s’attendait à des hébergements plutôt chers, mais en cherchant bien on arrive à trouver de très bons rapports qualité-prix. On a eu la chance de tomber dans de très bonnes auberges familiales ou maisons d’hôtes dans le Sud, chaleureuses, accueillantes avec souvent un poêle à bois comme fidèle compagnon. Voilà, rien de bien folichon à ajouter. C’était top !

Ton futur meilleur ami au sud du Chili !

Bilan Chili

Bilan du Chili : les transports

Les prix des bus au Chili sont abordables et les véhicules propres et bien entretenus. Le pays est moderne, donc très peu de mauvaises surprises. On a pu utiliser Uber à Santiago, dans les autres villes qui sont plus petites, on utilisait nos pieds ou les transports en commun. Le ticket coûte entre 300 & 400 pesos chiliens (environ 0,50 €).

Le prix du vol pour l’île de Pâques varie de 350 à 700 € l’aller-retour par personne. On l’a pris 4 mois à l’avance et on l’a eu pour 350 € l’aller-retour par personne. On ne peut s’y rendre que depuis Tahiti ou Santiago du Chili uniquement avec la compagnie chilienne Latam Airlines.

Nos trajets et compagnies

  • Santiago – Valparaiso : 2 heures avec Turbus.
  • Valparaiso – Temuco : 10 heures de nuit avec Turbus.
  • Temuco – Pucòn : 2h30 avec JAC.
  • Pucòn – San Martin de los Andes (Arg.) : 5 heures avec Igi Llaima.
  • Puerto Natales – Punta Arenas : 3 heures avec Bus Sur.
  • Punta Arenas – Rio Grande (Arg.) : 5 heures avec Pacheco.

Bilan du Chili : la cuisine

Comme les prix des restaurants au Chili se rapprochent des prix pratiqués chez nous, même s’ils restent tout de même moins chers, la plupart du temps on a pris des hébergements avec cuisine pour alléger la note et nos corps respectifs. Oui, car on a bien été frappés par les spécialités chiliennes, mais plus par leur apport calorique que par leur qualité gastronomique. On parle en premier lieu de la chorillana et des empanadas qui sont des chaussons fourrés à la viande, aux œufs, aux légumes, au fromage, au plastique ou à tout ce que vous voulez et qu’on retrouve de partout en Amérique du Sud.

Frites + huile + viande + huile + œufs + huile + oignon + gras : c’est la chorillana !

Bilan Chili

Le lomo à la pobre, un cousin de la chorillana.

Bilan Chili

Le Chili se dispute également les brevets du pisco sour (un cocktail) et du ceviche (spécialité à base de poisson) avec le Pérou. Uniquement dans un but de médiation et afin de faire la lumière sur ce débat, nous avons goûté les deux dans chaque pays.

Verdict : on a préféré ceux du Pérou, sans rancune le Chili.

Bilan Chili
Ceviche + pisco sour.

Côté sucré, on trouve comme chez le voisin Argentin du dulce de leche (confiture de lait) appelé Manjar et moins caramélisé. L’eau du robinet est potable sur l’île de Pâques et à partir de Santiago jusqu’à la pointe sud du Chili.

Bilan du Chili : insolite

Avec plus de 5150 km, la frontière entre le Chili et l’Argentine est la 3e frontière la plus longue du monde.

De leurs propres aveux, les voisins péruviens, boliviens et surtout argentins ne semblent guère apprécier les Chiliens. On ne s’est pas trop étendus sur le sujet, nous on les aime tous.

Qu’il fasse 25 ou 2 degrés, qu’ils soient à Valparaiso ou en Antarctique, les Chiliens mangent des glaces.

Les Chiliens s’arrêtent TOUJOURS (non, mais vraiment toujours) pour laisser traverser les piétons.

Les Chiliens aiment les machines à sous, nourrir et habiller les chiens errants et les Français (ils aiment les Français, pas les nourrir et les habiller hein !)

L’araignée rincon

L’araignée des recoins (en français) vit dans les recoins de Santiago. Il est conseillé de secouer les draps avant de dormir et de ne pas marcher pieds nus, car sa morsure est douloureuse et nécessite un passage aux urgences, on pourrait même en mourir. On ne l’a su qu’en partant de Santiago, mais de toute façon, nous on se rit du danger, mouhahaha.

En 1881, le Chili cède la Patagonie, cette immense étendue pleine de vide, à l’Argentine. Aujourd’hui, sur cette étendue, prolifèrent les champs pétrolifères et les gazoducs argentins. Le Chili, lui, doit acheter ce qu’il possédait il y a plus d’un siècle.

Malgré le traité de l’Antarctique signé en 1959 qui stipule une neutralité totale et qu’aucun état ne peut prétendre posséder ne serait-ce qu’une infime partie de l’Antarctique, le Chili continue de revendiquer un bout du 7e continent.

Le Chili est le pays le plus long du monde, mais ça, vous le saviez déjà. On le dit en début d’article.

« Au final au Chili, y’a pas de chili con carne. » Une remarque importante de Gaëlle et un scoop à partager en masse.

Bilan du Chili : les chiffres

Pendant nos 3 246 km parcourus au Chili, nous avons :

  • pris 2 fois l’avion (A-R île de Pâques),
  • rencontré 1 fan (coucou Laurie),
  • fait 9 trajets en bus,
  • traversé 7 fois la frontière terrestre Chili/Argentine dont une fois illégalement en Terre de Feu,
  • traversé 2 fois la frontière terrestre Chili/Argentine en une journée,
  • loué 1 4×4 et 1 quad,
  • vogué sur 3 bateaux dont 2 en Terre de Feu,
  • interpellé 8 taxis dont 4 Uber,
  • dû abandonner 1 fromage et 2 mandarines aux douaniers lors d’un passage frontière,
  • pris 2 fois le métro et 1 funiculaire,
  • dormi dans 9 hébergements différents dont 1 camping, 1 auberge, 3 hôtels, 1 dortoir et 3 maisons d’hôtes.

Bilan Chili

Pour nos 27 jours au Chili, nous avions prévu de dépenser 35 €/jour/p. Sur les 1 890 € prévus pour 2, nous avons dépensé 1 814 €, soit un total de 33,50 €/jour/p. Ce budget comprend les 537 € soit 45 €/jour/p. dépensés sur l’île de Pâques.

Les hébergements

Le poste de dépense numéro 1, mais on a réussi à trouver dans les prix qu’on espérait, grâce notamment à l’hiver qui correspond à la basse saison dans le Sud du pays. Prix d’un lit en dortoir : 10 €. Prix d’une chambre double : entre 20 et 25 € .

La nourriture

On a essentiellement fait nos courses et cuisiné même s’il est possible de trouver des menus pas chers, surtout à midi. Prix moyen d’un restaurant pour 2 : 15 €. Mais plus on descend dans le Sud, plus les prix augmentent.

Les transports

Les transports ne sont pas excessivement chers sauf lorsque l’on doit passer la frontière avec l’Argentine. Prix pour 10 heures de bus de nuit Valparaiso – Temuco : 12 €/p.

Les visites

Les musées sont gratuits, mais les parcs nationaux sont payants et chers : 72 € pour celui de l’île de Pâques et 28 € pour Torres del Paine.

Le visa

Il n’y a pas besoin de visa en tant que Français pour séjourner jusqu’à 90 jours au Chili. De plus, les passages de frontières sont très faciles tout le long du pays. Ils sont juste longs, comme le Chili. La douane donne un papier d’immigration à conserver impérativement jusqu’à la sortie du territoire.

Les frais bancaires

On n’a pas trouvé de banques sans frais au distributeur. Il y a une limite à 150 000/200 000 pesos chiliens/retrait (200 – 270 €) et une commission qui varie entre 4 000 et 6 000 pesos/retrait (5,50 € – 8 €).

Notre rencontre émotion du Chili : Marcel, lion de mer à Valparaiso.

Bilan du Chili

On a voyagé en trois étapes différentes au Chili. Le nord nous a longtemps fait du pied. Mais l’appel du sud de l’Argentine a été plus fort. On a fait le pari d’aller en Patagonie chilienne en hiver et la météo ne nous a pas épargnés, mais le peu qu’on a vu nous a émerveillés, les prix étaient bien plus bas qu’en haute saison et surtout, on était seuls ! De l’île de Pâques au parc national Torres del Paine en passant par la colorée Valparaiso, on a été conquis par sa diversité et des Chiliens toujours très accueillants. On se garde le nord pour la prochaine fois, en attendant, si vous allez au Chili, passez faire un coucou à Marcel !

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