Nous avons visité les chutes d’Iguazú pendant deux jours.
Le monde se divise en deux catégories : Ceux qui ont vu les chutes d’Iguazú et les autres. En clair, nous et vous.
Retrouvez notre bilan et notre vidéo de l’Argentine ici.
Les chutes d’Iguazú
Les chutes d’Iguazú sont un ensemble de 275 cascades, elles se jettent dans le Rio Iguazú qui marque la frontière entre le Brésil et l’Argentine. Chaque pays a créé un parc national pour protéger l’environnement et les chutes (20 % côté brésilien, 80 % côté argentin). Elles s’étalent sur 3 km avec une hauteur de 80 mètres pour un débit de 6 millions d’eau/seconde. Si ce dernier chiffre ne vous parle pas, sachez qu’une seconde d’eau à Iguazú équivaut à 545 454 chasses d’eau, 200 000 douches (la moitié si c’est Gaëlle), 75 000 lessives, 0,85 fête de la bière à Munich et 0,13 Beaujolais Nouveau.
Les chutes d’Iguazú sont réputées pour être les plus belles du monde et sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1984. Voilà, fin de la minute Wikipédia. Maintenant on vous dit comment y aller.
Comment y aller
Pour aller aux chutes d’Iguazú, il faut se rendre à Puerto Iguazú depuis Buenos Aires, soit on prend le bus pendant 17 heures (entre 100 et 150 € l’aller/retour), soit l’avion pendant 1h45 (250 € l’aller/retour). On penchait pour le bus, après tout qu’est-ce que 34 heures dans la misérable vie d’un voyageur, mais ça c’était avant. Avant d’aller faire un tour sur skyscanner et de trouver des beaux billets d’avion avec la compagnie Andes Lineas Aereas pour la modique somme de 100 €/personne soit moins cher que le bus.
Quand tu payes l’avion moins cher que le bus #dansedelajoie
Alors certes, on les a pris en avance, entre deux lamas pépouzes sur l’atiplano bolivien, et d’ordinaire planifier des dates nous donne des boutons mais comme l’aller/retour en avion nous laisse deux jours pour visiter les chutes d’Iguazú et 6 jours pour visiter Buenos Aires avant le retour en France, on n’a pas réfléchi 36 ans et si vous avez l’impression que cette phrase est un peu longue, c’est parce qu’elle l’est.
Puerto Iguazú
Puerto Iguazú se trouve au point des trois frontières du Paraguay, du Brésil et de l’Argentine. La ville est, paraît-il, plus petite et tranquille que Foz Do Iguazú, sa jumelle brésilienne située de l’autre côté du fleuve. C’est ici qu’on loue un appartement sur Airbnb avec Laurie, notre acolyte de Puerto Madryn et Torres del Paine. On troque le froid et le vent de Patagonie contre un bon climat tropical des familles, 35 degrés, t-shirt mouillé avec moustiques à volonté. Pour aller visiter les chutes, rien de plus simple : On prend son passeport, on va au terminal et on part en bus que ce soit pour le côté brésilien ou argentin.
Les chutes d’Iguazú au Brésil
Le premier jour on va au Brésil, on sent sa chaleur depuis l’Argentine et ça donne vraiment envie d’aller taquiner la caïpirinha sur un fond de samba mais calmons-nous. Ce sera pour un prochain voyage ! On passe faire tamponner nos passeports aux douanes argentine (sortie) et brésilienne (entrée) mais on apprendra plus tard que le tampon n’est nécessaire que pour ceux qui restent au Brésil après. Si ce n’est que pour visiter les chutes et revenir en Argentine, la sieste de 30 minutes est envisageable.
Dès l’arrivée ça grouille de monde, on n’a plus vraiment l’habitude du bruit et de la foule après un mois en Patagonie où seul le bruit du vent nous rappelle qu’on n’est pas dans l’espace. Depuis l’entrée du parc national côté brésilien, on prend un bus (inclus dans le ticket) pour parcourir les 11 km qui séparent l’entrée des chutes. Un panneau nous annonce gentiment la possible présence d’un jaguar, animal ayant l’apparence d’un chat avec plus dents, plus de griffes et plus d’appétit mais qui n’est pas dangereux si on reste debout fièrement devant lui en agitant les bras et en faisant du bruit. On n’a pas vu de jaguar, mais des coatis, cousins du raton laveur avec un long nez, qui fouinent de partout en quête de nourriture et peuvent griffer voir mordre si on ne reste pas tranquille.
Mais revenons à nos chutes d’eau, dont on a une belle vue d’ensemble côté brésilien puis une vue de plus près après 2 km de marche le long du chemin. On arrive au pied du salto Santa Maria d’où on peut voir la Garganta del Diablo, la plus grande et la plus impressionnante.
On a bien sûr aimé ce côté mais on était pas mal occupés à jouer des coudes pour faire des photos tellement il y avait de personnes. La dernière fois qu’on a vu autant de monde faire la queue, c’était à la télé et le cercueil de Michael Jackson était au bout ! En revenant aux alentours de midi, on ne voyait plus personne à l’entrée, il faut donc venir en début d’après-midi pour en profiter pleinement.
Les chutes d’Iguazú en Argentine
Le petit bémol de ce côté-là du parc, c’est le prix (en fin d’article) et le fait de devoir tout payer en liquide, comme de partout en Argentine. Après le bain de foule de la veille, on redoute cette partie qui abrite 80 % des chutes. On part donc dans le sens inverse de la plupart des gens qui commencent par prendre le train (inclus dans le ticket) pour aller directement au clou du spectacle : La Garganta del Diablo.
On commence par le camino inferior (env. 1h) qui permet d’avoir de superbes vues depuis le dessous des chutes.
Puis on fait le camino superior (env. 1h30) qui passe par le sommet des chutes et offre parfois des vues incroyables juste au bord de celles-ci.
Sur les chemins on ouvre les yeux, car en plus des singes et autres oiseaux, il y aurait des toucans dans le parc, mais on n’en verra aucun. On voit surtout des coatis, qui viennent en bande rôder autour des tables à midi.
Ci-dessous Gaëlle qui tente de communiquer avec un coatis, un sandwich à la main.
Et on finit en beauté avec la Garganta del Diablo. On ne fait quasiment pas la queue au train qui nous y emmène, car la plupart des gens y sont déjà allés le matin. Le train nous dépose à l’entrée de la passerelle qui nous conduit au-dessus du fleuve jusqu’au cœur des chutes. Et là c’est un véritable feu d’artifice aquatique, on voit des tonnes d’eau se déverser dans une bronca pas possible. La Garganta del Diablo est un gouffre impressionnant dont on ne distingue pas le fond, les alentours sont féeriques avec quelques chutes séparées par des rochers recouverts de mousses et le tout transpercé d’arcs-en-ciel. On ne peut que rester bouche bée devant ce spectacle grandiose, c’est tellement beau que ça fusille les paupières avant de cramer la rétine !
Après avoir vu ça, on peut mourir tranquille on craque pour un tour en bateau qui nous emmène directement sous les chutes. On part pour un quart d’heure de folie où on est heureux de se prendre de l’eau sur la tronche et on vous le conseille vraiment si vous passez par là. Et si jamais vous hésitez encore, on vous met ça en GIF et en photo !
Au cœur de l’action
Au cœur de l’action #2
Notre avis sur les chutes d’Iguazú
Pour ceux qui ne prévoient qu’une journée, on conseille de faire la visite du côté argentin car il est beaucoup plus spectaculaire. Le mieux est de prévoir au moins deux jours en commençant par le côté brésilien qui vaut vraiment le détour et se fait en 4 heures, puis en finissant du côté argentin sur toute une journée avec, dans l’ordre : Camino inferior, camino superior et Garganta del Diablo. De cette manière, on monte crescendo pour finir en apothéose. La dernière grosse visite de notre tour du monde nous en a mis plein les yeux, les chutes d’Iguazú sont une merveille de la nature du début à la fin, incontournables et clairement l’une des plus belles choses qu’on a pu voir dans notre vie. Et on pèse nos mots !
Montez le son et admirez maman nature qui fait du bruit !
Marchez sur nos pas !
1 € = 20 Pesos argentins (ARS)
1 € = 3,73 Reals brésiliens (RS)
Où dormir :
- La Palmera : 38 € l’appartement/nuit pour 3 personnes avec Airbnb. Appartement propre, neuf et fonctionnel. La cuisine manque d’équipement et le WiFi est faible mais l’emplacement est idéal. *On a payé 72 € au total, soit 8 €/nuit/personne grâce à 43 € offerts par Airbnb.
Où manger :
- La Empanaderia : Bonnes empanadas à prix cadeau.
- The Van Burger : Des burgers de folie pour les amateurs, avec du vrai roquefort !
Iguazú côté Brésil :
- Entrée : 64,30 RS/personne (17,20 €) la journée. (possibilité de payer sur le site officiel ou par carte aux bornes situées à l’entrée qui permettent d’éviter la queue).
- Ouvert tous les jours de 9h à 17h, plus d’infos sur le site officiel en cliquant ici.
Iguazú côté Argentine :
- Entrée : 500 ARS/p (24 €) la journée, uniquement en liquide.
- -50 % sur l’entrée du lendemain en faisant tamponner le ticket à la sortie.
- Ouvert tous les jours de 8h à 18h, plus d’infos sur le site officiel en cliquant ici.
- Tour en bateau dans les chutes : 550 ARS/p (26,50 €).
Les transports :
- Vol Bueno Aires – Puerto Iguazú : 104 € l’aller-retour/p, 1h45 avec Andes Lineas Aereas.
- Aéroport – Puerto Iguazú : 120 ARS/p l’aller (5,80 €) avec 20 ARS/p (1 €) de réduction si vous achetez le retour directement au chauffeur. En taxi, l’aller coûte 300 ARS (14,50 €) donc plus avantageux à partir de 3 personnes.
- Puerto Iguazú – Côté brésilien : 80 ARS l’aller-retour/p, 30 minutes avec Rio Uruguay.
- Puerto Iguazú – Côté argentin : 150 ARS l’aller-retour/p, 30 minutes avec Rio Uruguay.
Retrouvez notre bilan et notre vidéo de l’Argentine ici.
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Merci 🙂
Tu as ri à gorge déployée et trouvé des bons plans mais pas de photo de moi tout nu et tu veux que ça continue ?
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Comments (2)
apres la mere avec le singe et la banane. la fille avec le coatis et le sandwich…qu elle famille !!vous finissez en beaute magnifiques ces chutes
Et oui pas une pour rattraper l’autre mais on risquerait de s’ennuyer sans ahah