Si vous lisez ce bilan de notre tour du monde, c’est qu’on est rentrés. RIP notre tour du monde, petit ange parti trop tôt, violemment au bout d’un an.
Snif.
C’est dur. Très, très dur. Mais on ne se laisse pas abattre et on vous a concocté le Graal du listing, le nec plus ultra de l’inventaire, le résumé d’une vie dans une vie, le constat amiable de notre fracassante rencontre avec le monde, le bilan des bilans. À quoi ressemble le quotidien d’un couple lors d’un voyage aussi long ? Est-ce que les gens naissent égaux en droits à l’endroit où ils naissent ? Peut-on envisager un repas sans Badoit ? Toutes les réponses que vous avez toujours cherchées, nos chiffres, notre budget et bien plus encore, sont dans le bilan de notre tour du monde.
Pour découvrir :
- L’itinéraire de notre tour du monde d’un an et les budgets quotidiens par pays, cliquez ici.
- Notre planning des préparatifs pour un tour du monde, cliquez ici.
- Notre matériel de voyage, cliquez ici.
Le quotidien d’un tour du monde
Apprendre
Voyager en passant d’un pays à l’autre sans contrainte de temps, ou très peu, est une formidable façon d’apprendre à connaître le monde qui nous entoure et ses multiples facettes. La géographie et l’histoire prennent soudain tout leur sens en arrivant dans certains lieux dont les noms semblaient hier sortis tout droit de livres fantastiques.
Quand tu pars pour un an
Un simple billet d’avion acheté hier nous propulse aujourd’hui dans la fièvre chinoise d’une Pékin surpeuplée. On réapprend à traverser la route au milieu d’une forêt de deux-roues vietnamiens à Hanoï, on évite les vaches indiennes et les singes voleurs d’Agra, on atteint parfois un état de zénitude ultime quand un panneau « attention, tigres sauvages » se dresse entre nous et la jungle birmane.
Pour partir longtemps en voyage, il faut savoir couper les ponts (Frontière Myanmar/Thaïlande)
On a payé en yuans en Chine, négocié en dongs au Vietnam, compté chaque roupie pour éviter les arnaques en Inde, on a jonglé entre les pesos chiliens et argentins. L’Euro a toujours été le plus fort, à tel point qu’on était parfois millionnaires en monnaie locale. On a appris à négocier pour un trajet, pour un souvenir ou même pour un repas, toujours avec le sourire en Asie. Puis on a appris à savoir s’il était possible de négocier ou pas, suivant les pays.
« Chérie, j’ai trouvé 20 € par terre ! »
On s’est pliés aux coutumes religieuses de chaque pays, en sarong chez les hindous, les pieds nus et les épaules recouvertes chez les bouddhistes et des entrées de temples parfois interdites pour Gaëlle, car la femme est un être impur et malfaisant chez certains. On s’est adaptés à la douceur du bouddhisme népalais, aux exigences des bouddhismes birman et thaï. On a constaté le statut de Jésus superstar en Amérique du Sud, où le christianisme est omniprésent.
Se fondre dans la masse
Un moine s’est glissé sur cette photo, saurez-vous le trouver ?
Voyager en couple
Dans un quotidien dit « normal », quand Josette impose Joséphine Ange Gardien à Robert alors qu’un alléchant France – Biélorussie se profile sur la 6, ce dernier peut toujours aller étancher son mécontentement à grands coups de binouzes, avec ses potes Dédé et Patoche au PMU du village. Là, on vous parle de dormir, manger, boire, faire pipi, faire caca (avoir la *hiasse en fait), porter toujours les mêmes vêtements, ne pas se doucher parfois, avoir des toilettes sales souvent, être malade et rester tout simplement 24/24, 7/7 avec votre douce moitié.
Pendant un tour du monde, votre couple, est testé, retesté et surtesté. Si vous arrivez à l’étape « détesté », il se peut que vous repartiez séparément aux alentours de la moitié du périple. Très vite, on n’a plus de secret l’un pour l’autre et l’étroitesse d’une chambre d’hôtel divise par deux cette intimité si chère à l’être humain. Par exemple, Max ne savait pas que les mots « chérie » et « chiasse » pouvaient être employés dans la même phrase.
Pour le meilleur …
… et le meilleur !
À une autre échelle et sans concession, le tour du monde peut vite ressembler à un dimanche chez Ikea où la couleur de Flürjn, la mignonne table basse en bois d’arbre, devient une condition sinéquanone à votre futur bonheur conjugal.
Dormir autour du monde
Trouver un hébergement autour du monde est une question de chance parfois, de logique souvent et de sport toujours. On a arpenté des villes inconnues, des rues inconnues et parfois suivi des inconnus. On vous laisse imaginer le bonheur intense que procure une recherche d’hôtel, nocturne et tardive après 10 heures de bus, avec nos sacs de 15 kg sur le dos et ne rêvant que d’une lunette de toilette salutaire où l’on pourrait se soulager du plat ingurgité à midi.
Quand on te montre où sont les toilettes.
Et que c’est pas une blague …
Quand tu trouves enfin des toilettes propres
Chaque pays à son lot de surprises, il faut savoir que certains hôtels refusent les étrangers en Chine, que les réservations ne fonctionnent quasiment pas en Inde, que tout est négociable en Asie, qu’il y a très peu d’hôtels en Birmanie et que la Nouvelle-Zélande se fait plutôt en van si tu veux pas que ton banquier te rappelle à l’ordre au bout de deux semaines. On a découvert que l’isolation est en voie de disparition au Pérou et l’eau chaude un luxe en Bolivie.
Une maison roulante en Nouvelle-Zélande
Autant vous dire que le type d’hébergement a été TRÈS varié en un an. Des auberges très propres aux prix dérisoires, des hôtels miteux où une partie de la clientèle vend son corps à l’autre partie, des Airbnb avec d’autres voyageurs, un dortoir classe avec chambre de 4 pour nous 2, un dortoir douteux où 14 personnes dorment les unes sur les autres, accueillis comme des princes chez l’habitant argentin, un bengalow balinais avec l’océan indien comme panorama, un van en Nouvelle-Zélande, une tente sous la pluie pendant un trek en Indonésie etc.
Une lodge au Népal
Manger autour du monde
Manger autour du monde requiert également une adaptation, car mis à part le fait de changer radicalement de nourriture, il faut chaque jour trouver un endroit différent où manger et abandonner avec regret le délicieux petit boui boui où l’on se régalait la veille. Seule la sensibilité des papilles compte, car les normes d’hygiènes sont aussi rares qu’une baleine dans le désert et ce que vous ingurgiterez à 2,7 chances sur 3 d’être rejeté sous forme semi-liquide par votre estomac aseptisé d’occidental.
Un curry thaï sur l’île de Koh Tao, en Thaïlande
Street food market à Saïgon
On a souvent joué aux devinettes avec les mystérieux plats des boui-bouis chinois, pris notre mal en patience avec l’éternel et irremplaçable riz frit aux légumes du Myanmar, le célèbre « fried rice » pour les connaisseurs, fermé les yeux sur le menu entrée/plat/cafard d’un marché au Cambodge ou encore gloutonné sans sourciller, ou presque, le combo magique des trois féculents riz/patates/pâtes en Bolivie.
Quand t’hésites entre les lasagnes et la souris d’agneau …
Le thali indien
On a mis nos estomacs à rude épreuve avec le piment chinois du Sichuan, la sauce chili indienne ou les currys thaïs tellement piquants que même une langue en cuir elle appelle les pompiers.
Un pad thaï à Bangkok, en Thaïlande
Le crabe au poivre de Kampot, au Cambodge
On s’est régalés de nems vietnamiens (les vrais, pas ceux en carton mâché vendus en France), de poulet tika, tandoori ou juste braisé en Inde, de tout, tout et tout en Thaïlande, de mouton néo-zélandais et de bœuf argentin.
La fameuse parilla argentine
La fondue chinoise
Les rencontres
Une étude très sérieuse montre que 100 % des voyageurs partis bourlinguer autour du monde ont rencontré plein de gens. Rien ne dit dans cette étude si le mot bourlinguer est encore d’actualité, toujours est-il que les rencontres c’est la vie ! Un peu comme le fromage quoi …
Dans chaque pays, on s’est frottés aux locaux. Beaucoup avaient des choses à vendre, d’autres étaient employés d’hôtels, de restaurants, des guides et même des gens qui viennent nous parler juste parce qu’ils en ont envie, que ce soit pour 5 minutes ou un trajet de 3 heures en bus. On a été marqués par des rencontres incroyables, des Népalais, Indiens, Indonésiens, Argentins, Thaïs, Boliviens, des gens avec qui on est encore en contact aujourd’hui et qu’on espère revoir un jour.
Chez Bettina à Puerto Piramides, en Argentine
Chez Bénito dans le Canyon de Colca, au Pérou
Au Rudy’s warung de Kuta Lombok, Indonésie
Nandu et son fils Shivam, des amis qui nous veulent du bien à Gorakhpur, en Inde
Un volontariat unique chez les éléphants, avec les mahouts du Ganesha Park, en Thaïlande
On a aussi rencontré des voyageurs. Beaucoup de Français, des Américains, Allemands, Hollandais, Suisses, Italiens etc. Des voyageurs seuls, en couple, en famille avec enfants petits ou grands, en vacances, en voyage humanitaire, en tour du monde, d’Asie ou d’Amérique du Sud, des expatriés, des blogueurs. On s’est mis à voyager en groupe pendant deux jours ou deux semaines, on a eu des feelings différents ou parfois inexistants.
Avec Pauline et Robin à la frontière Thaïlande/Birmanie
L’équipe du Ganechou !
Le meilleur groupe du Salar de Uyuni, en Bolivie
Le canyon de Torotoro, en Bolivie, avec Kaline et un guide chelou !
Faire du stop à 4, avec Gaëlle et Dimitri en Argentine, c’est possible !
« Pepe », un Indien complètement farfelu rencontré au glacier Perito Moreno, en Argentine
Avec Laurie dans la tempête des chutes d’Iguazú, en Argentine
Quand on part, la famille et les amis entrent rarement dans le sac. On doit se défaire de visages familiers pour repartir de zéro et devenir l’étranger, l’inconnu que les autres regarderont différemment. On apprend à aiguiser son intuition pour la laisser nous guider vers l’autre ou pas. À l’école du voyage les maîtres mots que sont curiosité et ouverture d’esprit prennent tout leur sens.
Les animaux
Quand t’as grandi avec un chien, un chat, des poules, un petit frère ou un hamster, tu te définis comme une personne de type aimant les animaux. Et ça vaut mieux, car les animaux ce n’est pas ce qui manque dans le monde. On l’a traversé en adoptant certains chiens errants parmi les centaines croisés tout au long du parcours. On a vécu avec 6 éléphants, rencontré des tas de vaches différentes mais peu de normandes, il faut le dire, et on a soigneusement évité les singes, ces sales petits voleurs ingrats !! Et non, on n’aime pas TOUS les animaux non plus.
Rocky, notre chien adopté à Ushuaïa
Snow, notre chien sur l’île de Pâques
Ahhh les singes, ces amours de petits êtres toujours prêts à arracher le rétro de votre scooter …
Peut-être la plus belle expérience de cette année : Un volontariat chez les éléphants
L’heure de la sieste à Mahabalipuram, en Inde
Pour le reste, on a vu des animaux incroyables comme des manchots, des pandas, des lions et éléphants de mer, des baleines franches australes. On a croisé aussi des serpents, des panneaux qui parlent de tigres, d’éléphants sauvages et de pumas, on a nagé avec des tortues de mer toutes mignonnes et des poissons multicolores. On a vu des possums écrasés en Nouvelle-Zélande, des animaux vivants en cage, qui attendent d’être mangés devant un resto chinois, des coatis qui ont tenté d’attaquer Gaëlle pour un sandwich et des lamas et alpagas qui gambadent beaucoup dans les prairies andines ou un peu moins dans nos assiettes. On a vu des oiseaux, des insectes et des araignées de tout type et de toute taille.
Attention aux éléphants sur l’île de Koh Chang, en Thaïlande
Lions de mer à Valparaiso, au Chili
Les baleines de Puerto Madryn, en Argentine
Alpagas à Winicunca, au Pérou
Les pandas de Chengdu, en Chine
Les trois F : France, Famille, Fromage …
Ah enfin le paragraphe où on peut se plaindre, ça commençait à bien faire toutes ces belles choses à raconter ! Ben oui, notre douce France, cher pays de mon enfance, est un manque évident (pour nous bien sûr) lorsque l’on voyage aussi longtemps. Et c’est pas parce qu’on passe notre temps à s’empiffrer de mangues fraîches sur des plages paradisiaques et dépourvues d’êtres humains qu’on ne pense pas à la mère patrie. On n’a jamais été lassés du voyage, mais notre beau pays, nos familles et nos amis (beaux aussi, pour certains) nous ont vraiment manqués.
Comme tout Français qui se respecte, on avait un œil avisé sur nos assiettes et on a découvert qu’on pouvait faire une pâte au lait sans goût et l’appeler « fromage ». Même si on s’est régalés dans beaucoup de pays, on a eu parfois un manque de nos repas de famille (quelqu’un a dit Noël ?) et de nos bons petits plats français. D’ailleurs, on ne sait pas d’où ça vient « bons petits plats », parce que s’ils étaient vraiment petits, on ne passerait pas 5 heures à table. Enfin bon, heureusement qu’on rencontrait d’autres Français parfois pour ne parler que de nourriture et oublier un peu tous ces paysages incroyables et ces aventures fantastiques !
Quant à choisir entre la famille et la bouffe, l’affectif l’emporte forcément …
On a même dû écrire notre lettre au Père Noël depuis Pondichéry, en Inde. Lisez-la ici.
Les chiffres
On a passé 363 jours autour du monde. Au total, nous avons dépensé 11 160 € chacun soit un budget de 30,75 €/jour/personne.
Pendant nos 147 388 km parcourus (en comptant TOUS les avions) dont 41 235 par voie terrestre, nous avons :
- Effectué 138 étapes.
- Dormi dans 117 hébergements différents.
- Voyagé dans 20 avions, 137 bus, 12 trains, 81 taxis, 29 métros, 36 bateaux et 57 tuk tuks.
- Fait 15 treks, les 15 premiers de notre vie !
- Foulé le sol de 16 pays différents dont 13 visités.
- Été pris 10 fois en stop.
- Vécu dans 1 van pendant 1 mois.
- Loué 8 scooters, 1 4×4 et 1 quad.
Encore des chiffres ! Encore des chiffres !
Oui, bon. D’accord …
• 24,5 : Total de jours passés dans les bus. On est partis un mois à Busland, ce pays où Gaëlle ne fait que dormir.
• 30 531 : C’est le nombre total de photos prises. #plusvitequesonombre
• 55 : C’est le nombre total de tampons qu’on a rajoutés sur nos passeports en un an. À la fin, les douaniers jouaient à Tetris pour trouver de la place !
Le tampon de l’île de Pâques
• 3 : C’est le nombre de merveilles du monde visitées, la Grande Muraille de Chine, le Taj Mahal en Inde & le Machu Picchu au Pérou. Aucune ne nous a déçus.
La légendaire Grande Muraille de Chine
• 93 : C’est le nombre d’articles écrits. #Prendrelaplume
• 371 : Notre nombre d’avis écrits sur TripAdvisor. Car c’est important de donner son avis, qu’il soit bon ou mauvais.
• 3 : C’est le nombre d’objets perdus. 1 chaussette par Gaëlle et 2 bonnets par Max.
• 30 : C’est le nombre de frontières traversées dont 12 fois rien que pour l’Argentine.
• 1 : Dans ces 30 frontières, il y en a une qu’on a franchie illégalement. C’était sur l’île de Terre de Feu entre le Chili et l’Argentine pendant un trek. #Thuglife
La preuve en photo de Gaëlle en totale infraction
• 0 : C’est la somme arrondie (au dixième près) du nombre d’objets ou d’argent volés en un an.
• Fromage : Ben non, c’est pas un chiffre. Mais quand on prononce un mot autant de fois, ben on arrête de compter !
Les + les –
- Le plus long voyage en bus : 19 heures. Salta-Mendoza, en Argentine.
- Voyage le plus long : 32 heures d’Ushuaïa à Puerto Madryn en Argentine. Avec 3 bus et 4 trajets en stop.
- Pays le plus chaud : Birmanie, + 45°C.
- Pays le plus froid : Bolivie, – 18°C. Au Salar de Uyuni, à 5 000 m d’altitude.
- L’hôtel le moins cher : 4 € la chambre double à Pushkar, en Inde. Avec wifi, eau chaude et piscine s’il vous plaît.
- L’hôtel le plus cher : 70 € la chambre double à Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Avec chauffage, merci bien !
- Nombre maximum de personnes vues en même temps sur un scooter : 6, au Cambodge.
Marcel qui ramène Riri, Fifi, Loulou, Momo et Lulu de l’école
- La douane la plus cool : Myawaddy au Myanmar (Birmanie) & Christchurch en Nouvelle-Zélande, on n’a pas réussi à les départager.
- La douane la moins cool : Poipet au Cambodge. En passant entre les mailles du filet de la corruption.
- Les capitales où on est le plus passés : 5 fois à Bangkok (Thaïlande) et 3 fois à Santiago (Chili).
- La capitale où on est le moins passés : 0 fois à Delhi (Inde).
- La frontière la plus franchie : Chili/Argentine, 8 fois.
- L’altitude la plus haute : 5200 mètres à Winicunca, la montagne multicolore du Pérou.
Bilan du tour du monde
La louange unanime créé des attentes parfois cruelles pour celui qui la reçoit. Toutes ces visites de monuments, ces découvertes de paysages, ces rencontres, cette pollution, cette pauvreté. Pendant un an, nous avons combattu des routines qui sortent de l’ordinaire pour ne jamais se lasser de rien, pour ne rien trouver normal et savourer chaque instant de cette formidable aventure. On a vécu des moments forts, fêté nos anniversaires à l’étranger, on est passés dans un journal, on est sortis de notre zone de confort, sans rien prévoir parfois, oubliant complètement les notions de dates et de jours. On est partis à l’assaut de montagnes ou de volcans en dépassant nos limites, on s’est sentis vivants.
Vivants au sommet du volcan Rinjani, en Indonésie
On a créé un blog et on s’est employés à trouver notre plus belle plume pour tenter de vous faire vivre cette aventure unique, cette vie dans une vie. On s’est ouverts aux autres, découverts au monde et il nous a appris que l’occident n’est pas en avance sur les autres, ils vivent juste différemment. On a ouvert nos esprits et nos tolérances se sont décuplées, on est revenus changés tout en étant nous-mêmes.
Tant de lieux qui n’étaient qu’un point sur une carte sont devenus des souvenirs.
Tant de gens qui n’étaient que des nationalités sont devenus des sourires.
Si vous l’avez fait, bravo. Si vous allez le faire, foncez. Si vous nous avez suivi, merci !
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Comments (14)
bonjour
christine et moi preparons notre tour du monde.
en ce qui me concerne depuis 40 ans (j’ai commence a 20 ans) j’ai beaucoup couru le monde mais jamais pour un long voyage comme celui que nous nous appretons a faire.
le votre nous donne encore plus envie de partir.
vos commentaires sont emprunts de bienveillance, de bonheur et de joie de vivre…
ils donnent envie de vous rencontrer…
continuez.
bravo
philippe
Bonjour Philippe,
C’est justement pour donner envie et encourager les gens que nous avons tenu à raconter tout ça. Je vous souhaite de bons préparatifs et de profiter au maximum de cette aventure unique et inestimable.
Merci infiniment pour votre commentaire et bons voyages à vous deux.
Maxime.
J’adore votre article et votre bilan, je prépare mon tour du monde pour novembre de cette année, je suis très impatiente je l’attend depuis longtemps et votre aventure personnelle ne fait qu’augmenter cette impatience 🙂
Merci beaucoup ! Tu te rendras compte après coup que ton voyage commence en réalité lors des préparatifs et de l’attente. Profite bien de cette aventure exceptionnelle qui t’attend. 😉
J’ai tellement ri…ce bilan est génial 🙂 je pars en tour du monde dans 6 jours, vous me donnez (encore plus) hâte d’y être !
Merci beaucoup 🙂
En revanche, ça nous fait moyen rire les gens qui partent en tour du monde dans 6 jours ! On est jaloux mais on te souhaite d’en profiter comme on l’a fait, parce que c’est ça la vie !
Bon voyage 😉
Chers vous deux, c’est géant, ce bilan : du concret, du direct, des conseils pertinents… à ABM National, il y a le projet de lister des personne « références » = des voyageurs ayant une réelle expérience et heureux de la partager pour aider d’autres personnes à préparer leurs voyages selon les caractéristiques diverses (durée, destinations, seul, en couple, avec enfants, avec un véhicule ou pas, etc. Vous devriez être en haut de la liste : tour du monde !
Ce partage au retour atténuerait peut être ce gros coup de déprime « post Voyage » ?
Peut être aussi le projet de monter un film d’en de 40 ou 45 minutes pour être projeté dans l es antenne sur ABM par ex ?
Vous avez des matériaux magnifiques, un sacré sens de l’humour et une si belle énergie. Que d’atouts !
Faire un film, c’est travailler la’ narration = qu’est ce qu’on a envie de raconter. C’est du boulot, mais c’est très constructif au plus profond de soi.
Plein plein d’amities, si je peux vous aider ou vous encourager, faites signe. Avec une grosse bise à chacun. Elisabeth
Chère Elisabeth, c’est votre commentaire qui est géant ! On prend les compliments et les astuces pour continuer et essayer de faire toujours mieux.
On a envoyé un dossier pour devenir référent mais apparemment on ne correspond pas aux critères, on va voir avec Suzanne car on ne comprend pas pourquoi. Mais il est sûr qu’aider d’autres futurs voyageurs à préparer un tour du monde ou un long voyage serait un autre moyen de « rester dans le bain ».
Le projet de monter un film est bien d’actualité, on a plus qu’à s’y mettre. On se reverra pour en parler d’ici peu de toute façon.
Merci encore pour tout et à très bientôt,
On vous embrasse !
Gaëlle & Maxime
Passionnant ! J’ai adoré lire cet article, le ton que vous lui donnez, l’atmosphère qui s’en dégage. Puis que de souvenirs. Nous n’avons pas fait le tour du monde mais 6 mois en Asie à vivre finalement les mêmes moments parfois cocasses.
Apprendre à vivre non-stop avec sa moitié et parfois rien qu’avec sa moitié, les rencontres, la frontière à Poipet, changer de lit tous les jours ou presque… bref s’adapter quotidiennement au changement. Infaisable, incroyable… avant de l’avoir fait et d’avoir adoré le faire.
Merci pour ce beau partage 🙂
Question subsidiaire : où avez-vous louer votre van pour la Nouvelle-Zélande ? C’est notre prochain gros voyage.
En partant longtemps en couple, que ce soit 6 mois ou un an, on fait un choix fort et important de confiance l’un envers l’autre. Une vraie force et des souvenirs inestimables s’en dégagent.
Merci pour ce super commentaire ! 🙂
Pour répondre à la question : On l’a loué chez Jucy Rentals. Le meilleur rapport qualité/prix selon nous. On vous conseille de vous y prendre plus de 3 mois à l’avance, car les prix grimpent très vite. On explique tout dans cet article : https://www.universlemonde.com/road-trip-nouvelle-zelande/ 😉
Merci pour ce récit et ces souvenirs et ces très belles photos .vous nous avez fait rêver mais parfois effrayé .si je n avais qu’un mot pour définir votre voyage ce serait: MAGNIFIQUE …..BRAVO……..
On a pris le monde comme il est : Attirant et parfois effrayant mais tellement beau.
Merci beaucoup pour ce commentaire et surtout de nous avoir suivi ! 🙂
J’adore ! Vous avez quand même oublié de répondre à une question essentielle… LA question : quand repartez-vous 🙂 ????? #BlogUniversLeMondeAddict
Ahah on a des projets mais on en parlera en temps voulu, on n’est pas encore rassasiés ! ?
Super hastag, ça doit être dur comme addiction surtout que le sevrage c’est pas pour tout de suite, on a encore plein de choses à dire ! #fandetonhashtag ??