Salar de Uyuni

Salar de Uyuni : 50 nuances de blanc

On est partis 4 jours en 4×4 pour visiter le Salar de Uyuni en Bolivie. C’est le plus grand désert de sel du monde. C’était jadis un lac salé de 10 000 km². Puis, il s’est asséché pour ne laisser que le sel. On en extrait aujourd’hui le lithium pour fabriquer des objets électroniques. Comme les batteries de portables entre autres. Un endroit qu’il est bien de visiter.

Salar de Uyuni : 50 nuances de blanc

Si vous aimez les grandes étendues blanches, les paysages qui font mal aux yeux ou la batterie de votre téléphone (chacun sa passion après tout), cet article vous ravira au plus haut point. On n’est pas non plus marteaux au point d’aller regarder du sel pendant 4 jours. Alors, on a complété notre visite par la région du sud Lipez. Enfin, on traversera la réserve nationale Eduardo Avaroa. Là-bas, les lagunes sont vertes, noires ou même parfois plus roses que les flamants qui y vivent ! Avouez que vous êtes de sacrés veinards. On a même pensé à prendre des photos.

Tupiza by night

On commence par une belle histoire. On arrive à Tupiza à 3h30 du matin. En Bolivie, d’habitude, ce sont des histoires de retard, mais le seul jour où l’on n’a pas envie d’arriver trop tôt, le bus nous lâche avec 1h30 d’avance sur l’horaire annoncé. Après un rapide sondage des gens rencontrés sur place, il s’avère qu’absolument tout le monde arrive à cette heure-ci à Tupiza. Et ne cherchez pas la gare, le bus s’arrête au rond-point à l’entrée de la ville ! Enfin, par « ville », entendons-nous bien.

L’endroit ressemble plus à un bourg auquel on a collé trois couches de béton et empilé quelques briques histoire d’indiquer que la vie a trouvé son chemin par ici. On est accueillis par Oscar, un somnambule envoyé par son patron pour sauver les âmes en peine qui traînent en quête d’une couette et d’un édredon. On négocie la moitié de la nuit, mais arrivés à l’hôtel, les prix changent et tout est un peu confus. Suite à un quiproquo qui ressemble fortement à une entourloupe, on retombe sur nos pattes.

  • Dis donc Oscar, une question comme une autre : t’essayerais pas de profiter du fait qu’on soit encore à moitié endormis pour changer les prix au dernier moment par hasard ??

C’est le genre de question qu’on aurait posé si notre niveau d’espagnol le permettait. Max s’est contenté d’un cuarenta para dos ?  (40 pour 2 ?) et d’un hochement de tête vertical de l’insomniaque de service en guise de réponse.

La revanche de Freddy

Après une sieste de 4 heures, on rencontre le patron de l’hôtel au petit matin. Il nous dit qu’il s’appelle Thibault en France, mais qu’il n’est jamais allé en France, ce sont ses amis français qui l’ont appelé ainsi, car son vrai prénom signifie Thibault en français. On lui demande alors son vrai prénom : « Freddy, comme Freddy Mercury ! » dit-il avant d’exploser de rire. À peine a-t-on fini de faire semblant de rigoler que déjà il nous débite son speech pour qu’on prenne le tour du salar de Uyuni avec son agence.

Il nous dit qu’il nous aime vraiment beaucoup et aussi que ça ferait vraiment beaucoup plaisir à son portefeuille qu’on prenne le tour avec lui. On calme ses ardeurs en disant qu’on veut d’abord aller faire un tour et on se dirige vers la sortie quand Oscar alias l’homme-qui-ne-dort-jamais nous indique dans quelle direction partir soit à l’opposé des 5 autres agences de la ville. On va quand même faire les comparatifs d’usage et on constate que les prix et les prestations sont sensiblement les mêmes.

Freddy Krueger

À notre retour, Freddy Krueger fait la sourde oreille au moment des négociations. On croise alors quatre Français qui ne semblent pas vraiment convaincus par Fred Astaire et on leur propose d’y aller à 6 pour tenter d’avoir un meilleur prix. C’est là que Freddy les-griffes-de-la-nuit tombe sur Max en lui disant qu’on est virés de l’hôtel, car selon lui on serait en train d’inciter les gens à aller ailleurs et qu’il a 15 familles à nourrir. Max tente de se défendre en espanglais, un mélange d’anglais, d’espagnol et d’énervement. Face à une communication impossible, on préfère abdiquer et abandonner Freddy Beigbeder pour qui l’amour dure 3 heures, visiblement !

Bon, les gars heu… vous êtes virés !

Valle Hermoso

On part donc de l’hôtel/agence Valle Hermoso (on vous donne le nom pour que vous n’y alliez jamais, le Routard conseille même de se méfier de Freddy) pour prendre une chambre à l’hôtel d’en face où l’on rencontre Gaëlle et Dimitri, deux voyageurs qui sont partis du même hôtel 24 heures plus tôt, car ce bon vieux Freddy Le-cauchemar-de n’avait pas tenu ses promesses financières. On finit par prendre le tour avec l’agence Natural Adventure qui travaille avec notre nouvel hôtel, Pedro Arraya situé juste en face de chez Freddy Prinze Jr.

Le lendemain, on part pour 4 jours en jeep dans le sud Lipez pour finir au Salar de Uyuni lors du dernier jour. On rencontre Jérémy, un Parisien exilé en Amérique du Sud, avec qui on attend le reste du groupe. Puis notre guide Maycol (comme Maycol Jackson) arrive avec Luca et Elina, un couple Italo-Argentin, et Camila, la cuisinière.

Salar de Uyuni, jour 1 : le Far West bolivien

On prend la route vers 7 h 30 du matin pour passer rapidement des 2800m d’altitude de Tupiza aux 3 600m minimum de l’Altiplano bolivien. On ne descendra plus en dessous jusqu’à la fin du tour. Si vous n’êtes pas habitués à l’altitude, pensez aux cachets ou aux feuilles de coca. Si vous n’en avez pas ou que ni l’un ni l’autre ne fonctionne sur vous, merci de respecter la beauté des paysages et de souffrir en silence !

NB : on en rigole, mais le mal des montagnes peut provoquer des maux de tête atroces, des saignements de nez, des vomissements voire même la mort dans le pire des cas. Alors, ne le prenez pas à la légère ! Il est préférable de passer quelques jours en altitude sans rien faire pour s’acclimater totalement.

NB 2 : couvrez-vous bien, prenez un sac de couchage et un coupe-vent. Il fait très froid (surtout la nuit) et il y a du vent DE PARTOUT dans le Salar de Uyuni et le sud Lipez !

Dans la vie, il y a des cactus

Les premiers paysages sont des vallées désertiques et pleines de cactus. D’ailleurs, beaucoup de meubles dans la région sont faits de « bois de cactus ». Ici l’asphalte n’existe pas, comme sur beaucoup de routes boliviennes.

Sud Lipez

Sud Lipez

Sud Lipez

On traverse ensuite quelques pueblos qui paraissent abandonnés. Des cholitas nous attendent au bord du chemin pour vendre des gants, des bonnets ou des ponchos. Les lamas et autres vigognes viennent agrémenter les cartes postales immortalisées par nos appareils.

Sud Lipez

Sud Lipez

Sud Lipez

Sud Lipez

El pequeño Machu Picchu

On passe ensuite par des ruines incas dont la ressemblance avec le plus célèbre des sites incas lui vaut le surnom de Pequeño Machu Picchu. On y apprend les exploits des conquistadors espagnols venus réduire les locaux à l’esclavage dans les mines de soufre et d’argent. Ils construisirent une douzaine d’églises et les forcèrent à se marier entre frères et sœurs afin de leur montrer la seule voie à suivre dictée par l’homme blanc sage et supérieur. La belle époque quoi !

El pequeño Machu Picchu

Pour finir cette première journée, on admire de loin une lagune bleue avant de prendre nos quartiers dans notre premier hôtel devant lequel notre galaxie s’offre à nous d’un élan lacté majestueux (oui, on aime beaucoup ce que l’on fait).

Sud Lipez

Sud Lipez

Sud Lipez

Salar de Uyuni, jour 2 : le Sud Lipez

Des lamas et de la neige, c’est le sud Lipez en plein hiver !

Ci-dessous une réserve de borax, composant chimique utilisé notamment pour la fabrication des détergents.

Les eaux thermales à 30 °C où l’on n’a pas trouvé le courage de se baigner à cause du froid et comme on en avait déjà testé à l’état naturel en Nouvelle-Zélande, on a préféré laisser notre place.

Il y en a pour qui ça ne pose aucun problème !

Balade le long de la Laguna Loromayu.

Le désert de Dali, qui rappelle les peintures de l’artiste espagnol. Salvador de son prénom !

La laguna Verde

La laguna Verde, dominée par le volcan Licancabur (5 920m) en arrière-plan. La couleur verte est due à sa forte teneur en cuivre et en arsenic. Le volcan est situé à l’extrême sud-ouest de la Bolivie. Derrière, c’est le Chili !

Le Sol de Mañana ou Soleil du Matin. C’est une importante zone d’activité géothermique avec des geysers, des fumerolles et des mares de boue à plus de 5 000 m d’altitude.

On termine cette seconde journée auprès des flamants roses de la Laguna Colorada, de couleur rouge. Ses eaux riches en minéraux contiennent des algues de pigment rouge dont se nourrissent les flamants qui vivent dans la lagune.

Pour cette seconde soirée, tout se déroule à merveille jusqu’à ce qu’au moment de dormir, Gaëlle décide de bloquer la fermeture éclair de sa doudoune et oblige Max à une prouesse technique des plus habiles pour la retirer par la tête sans l’ouvrir. On a quand même pensé à vous immortaliser l’instant au milieu du débat, qui a duré près d’une heure !

Salar de Uyuni, jour 3 : encore le Sud Lipez

Le troisième jour, on arrive au niveau des formations rocailleuses. De quoi faire un peu d’escalade en groupe pour s’offrir des vues imprenables sur les alentours parsemés de champs de quinoa.

On part ensuite voir la laguna Negra, un lac de couleur sombre rappelant la couleur du caca des lamas… Ah ! On nous signale dans l’oreillette que ça vient de là en fait. Voilà, la lagune est noire, car elle est remplie de merde. Si ça ne vous fait pas rêver, on se demande bien ce qu’il vous faut !

On part ensuite admirer l’anaconda, un rocher en forme de tête de serpent qui surplombe un canyon au fond duquel coule une rivière en forme de serpent. Ce n’est pas l’endroit le plus folichon du tour, mais il est très photogénique. Pour la gouverne des sceptiques défenseurs de la langue de Molière, le mot « folichon » est dans le Larousse. Même que ça veut dire que ce n’est pas fou fou.

On passe par un village qui servait jadis de gare de trains reliant le Chili et la Bolivie. Aujourd’hui, c’est surtout un stop pour les touristes qui voudraient goûter quelques bières locales faites à base de cactus, quinoa ou coca.

On passe la dernière nuit du tour dans un hôtel de sel aux portes du salar de Uyuni. Quand on parle d’hôtel de sel, on veut dire par là que tout est en sel. Les tables, les chaises, (non, pas les toilettes), les lits, les murs, etc.

Salar de Uyuni, jour 4 : le Salar

Le dernier jour est réservé au Salar de Uyuni. On part de l’hôtel à 5 heures du matin pour aller admirer le lever de soleil depuis le sommet de la Isla Inchuasi, une île de cactus géants située au centre du Salar. Le must est qu’on peut commencer à l’admirer en silence, car on arrive les premiers en haut alors qu’on distingue les phares des autres jeeps au loin. On découvre pour la première fois le Salar de Uyuni grâce aux lueurs du Soleil.

Salar de Uyuni

Salar de Uyuni

Salar de Uyuni

Salar de Uyuni

Après le petit-déjeuner, c’est l’heure des fotos locas.

Salar de Uyuni

Salar de Uyuni

Salar de Uyuni

Salar de Uyuni

Salar de Uyuni

Salar de Uyuni

Salar de Uyuni

Salar de Uyuni

Les drapeaux de tous les pays et la fameuse statue du Dakar qui passe par ici depuis 2015.

Salar de Uyuni

Salar de Uyuni

Après le dernier repas tous ensemble, on finit par le cimetière des trains avant que chacun ne reparte de son côté, dans la ville d’Uyuni.

Salar de Uyuni

Salar de Uyuni

Le Salar de Uyuni et le sud Lipez

Le sud Lipez est une région incroyable où l’on a découvert une nature insoupçonnée. On savait que c’était beau, mais on ne s’attendait pas à prendre une telle claque visuelle. On a découvert des paysages grandioses et vu des choses que l’on n’avait jamais vues ailleurs auparavant. Le Salar de Uyuni est un endroit unique et spectaculaire. Mais le faire sans le sud Lipez aurait été une belle erreur.  À côté de ça, on a passé nos 4 jours avec des personnes de qualité. On a bien rigolé et on a fait de superbes rencontres.

Notre guide et notre cuisinière étaient parfaits, humainement et professionnellement. Et dôtés d’un humour qui fait rire. On a toujours eu le temps qu’on voulait pour chaque partie du tour, on a même passé 2 heures à prendre les photos dans le Salar. Grâce à tous ces paramètres réunis, on a vécu une expérience géniale qu’on n’oubliera jamais. Si vous passez par là et que vous avez le temps, 4 jours ne seront pas de trop pour admirer ce que la nature a certainement de plus beau à nous offrir.

Notre groupe au complet.

Salar de Uyuni

Maycol, notre chauffeur/guide.

Salar de Uyuni

Camila, notre cuisinière/DJ.

Salar de Uyuni

Un grand merci à Maycol, Camila, Jérémy, Luca et Elina sans qui cette aventure n’aurait pas été la même !

Muchas gracias a Maycol, Camila, Jeremia, Luca y Elina sin la cual este aventura no lo haria la misma !

D’où partir et combien de jours ?

Il est inutile de réserver, car tout se fait sur place. À moins que vous ne teniez absolument à payer plus cher !

Pour le faire, on peut partir depuis Uyuni, Tupiza (en Bolivie) ou San Pedro de Atacama au Chili. On vous conseille de le faire depuis Tuipza. La formule 4 jours/3 nuits est idéale, si vous avez le temps.

Pour plusieurs raisons

Vous ne verrez pas deux fois les mêmes paysages. En partant de Tupiza, on effectue une boucle tandis que depuis Uyuni c’est un aller-retour.

On se retrouve souvent seuls à profiter des paysages. À Tupiza il n’y a que 6 agences contre 200 à Uyuni. Ce qui signifie que l’on part avec très peu de 4×4 autour du nôtre. Ça permet aussi de limiter les surprises, moins d’agences = Moins d’arnaques.

On finit par le lever de soleil sur le Salar. Depuis Uyuni, on passe en premier par le Salar, que l’on voit de jour. Depuis Tupiza on garde le meilleur pour la fin : le lever de soleil sur le désert de sel.

On a une cuisinière

C’est aussi possible en partant d’Uyuni, mais c’est moins sûr. Certaines agences demandent au chauffeur/guide de faire aussi la popote. Ça leur permet d’avoir une place de plus dans la voiture.

On connaît mieux les gens avec qui on vient de passer les 4 derniers jours. Et pour les photos en trompe-l’œil du dernier jour, les affinités sont un vrai plus !

Il vaut mieux arriver à Tupiza qu’à Uyuni. Même si Tupiza n’est pas la ville la plus attrayante du pays, Uyuni c’est Guantanamo à côté. Si comme nous vous voulez passer en Argentine, vous devrez repasser par Tupiza. Il arrive que des chauffeurs demandent un supplément pour vous ramener. Sauf si vous demandez avant le début du tour à votre agence. De toute façon, votre chauffeur rentrera forcément à Tupiza alors si on vous demande de l’argent en plus, refusez !

Salar de Uyuni : le prix

1 € = 7,8 Bolivianos (BOB)

Le seul inconvénient qu’il y a à partir de Tupiza est le prix. C’est plus cher, et comme il y a moins d’agences, il est plus difficile de négocier. En revanche, toutes les prestations des agences de Tupiza sont les mêmes et au même prix. Le tarif est de 1 250 BOB/personne (152 €) avec l’agence Natural Adventure (hôtel Pedro Arraya). Que l’on recommande, bien évidemment.

Sont inclus :

  • le transport en jeep pendant 4 jours,
  • 3 nuits en hôtels (en dortoir de 4 ou 5),
  • 3 repas par jour,
  • 2 L d’eau par jour et par personne,
  • des snacks et sucettes.

Non inclus dans le tarif :

  • l’entrée au pequeño Machu Picchu, 15 BOB/p. (1,80 €),
  • l’entrée sur la isla Incahuasi, 30 BOB/p. (3,70 €),
  • l’entrée dans le sud Lipez, 150 BOB/p. (18 €),
  • la baignade dans les eaux thermales, 6 BOB/p. (0,70 €),
  • la douche chaude dans le 2e et le 3e hôtel, 10 BOB/p. (0,80€).

Le froid

On a eu très très froid et il y a toujours du vent du début à la fin. On vous conseille de vous habiller chaudement en empilant les couches. Et aussi d’amener (ou de louer) un sac de couchage pour les nuits.

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Comments (6)

  • Marie Répondre

    Super article, une mine d’informations pour mon tout prochain voyage 🙂 Je vais à Uyuni en Novembre ; une idée du climat à cette période là ? Dois-je m’attendre à des températures aussi basses pendant le trek ?
    Merciiii 🙂

    5 août 2017 à 23 h 43 min
    • Gaëlle & Maxime Répondre

      Merci beaucoup ! En novembre il devrait faire un peu moins froid en théorie mais on reste entre 3500 et 5000 m d’altitude donc il vaut mieux prévoir le coup ! Il n’y a pas de trek à proprement parler, on passe l’essentiel du temps en voiture donc pas de soucis de ce côté là. C’est surtout pour les nuits qu’il faut se couvrir ! Bon voyage 😉

      6 août 2017 à 0 h 22 min
  • Denis Répondre

    Tjs le même plaisir a lire votre carnet de voyage et a s user les yeux sur vos photos.
    Vous pouvez prolonger votre voyage je me regalea le suivre

    4 août 2017 à 21 h 21 min
    • Gaëlle & Maxime Répondre

      On est bien contents que ça te plaise. On aimerait que ça dure indéfiniment mais tout à une fin sauf la banane qui en a 2 paraît-il. Et puis on commence à avoir de sérieuses carences en saucisson et fromage ! 😉

      5 août 2017 à 4 h 59 min
  • Suzanne Caruel Répondre

    Encore bravo pour le partage de vos splendides photos et et de toutes vos impressions de voyage. Pour nous aussi , Argentine et salar d’ Uyuni restent un point fort parmi tous les périples effectués. Peut être avec des couleurs plus estompées. Pousuivez bien votre voyage. Suzanne Caruel ABM Antenne de Lyon, fidèle lectrice de votre site. Dans l attente d en voir davantage . Bises autrichiennes:-) avant un retour sur Lyon

    4 août 2017 à 21 h 16 min
    • Gaëlle & Maxime Répondre

      Merci beaucoup chère lectrice ! 🙂 Nous sommes bien contents de tous ces petits commentaires, on vous souhaite un bon voyage en Autriche ! On viendra vous voir bien évidemment, en rentrant. A bientôt 😉

      5 août 2017 à 4 h 55 min

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