Pushkar : la ville hippie du Rajasthan

Aujourd’hui, on vous emmène à Pushkar, la ville hippie du Rajasthan.

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Viens chez moi, j’habite sur une colline

À l’autre bout du monde, on a tendance à se méfier du mec louche qui vient nous parler dans le bus. Déjà qu’en France ce ne sont pas nos préférés ! On arrive à Pushkar à la nuit tombée. Le gars nous dit qu’il tient un hôtel avec piscine et qu’il propose des chambres doubles avec eau chaude et Wifi à 300 roupies la nuit, soit 4,20 €. En langage backpacker ça veut dire « venez dans mon taudis, j’ai une pataugeoire et le code du Wifi du voisin ! »  On galère à trouver du cash, on compte chaque roupie comme si notre vie en dépendait (oui, on en rajoute un tout petit peu) et Mister GoodDeal se pointe comme une fleur devant nous avec le méga bon plan du siècle. Bon, on n’a rien à perdre sur ce coup-là, alors on le suit. On verra bien…

Il nous emmène un peu à l’écart de la ville, mais elle reste accessible à pied en cinq minutes. On emprunte un petit chemin de sable tout sombre qui débouche sur trois hôtels au pied d’une colline. Au final on a dormi là-bas pendant quatre nuits, on n’a jamais trouvé l’entourloupe. Tout était parfait, comme quoi des fois, il faut se laisser porter. Au fait, on est encore avec nos amis Maxime et Agnès. Le lendemain, l’équipe des quatre frenchies que nous sommes part à la conquête de Pushkar.

Que voyez-vous ?

Deux chameaux et deux oiseaux ou un moustachu aux yeux fatigués ?

Pushkar

Pushkar c’est la petite ville du Rajasthan spéciale baba cool, connue pour sa foire aux chameaux, la Camel Fair, une fois par an. Il y a un lac sacré au milieu avec des temples tout autour, beaucoup de petites boutiques, des sadhus, ces hindouistes au visage peint qui souhaitent vivre en marge de la société, les habituels singes, chiens, vaches, pigeons, etc. Une colonie d’Israéliens et une autre de vendeurs de drogue y ont élu domicile.

Pushkar

Pushkar

Pushkar

La ville est plutôt paisible et on en fait vite le tour, mais on prend notre temps, car le Rajasthan est le lieu de fabrication de bijoux, vêtements et autres pashminas, ce qui signifie plusieurs choses :

  • c’est bien moins cher que partout ailleurs,
  • ce sera un shopping exclusivement féminin,
  • on n’achètera pas ça !

Pushkar

Le lac sacré

Une ville « à la cool » quoi ! On se promène tranquille dans les rues, pas un commerçant ou tuk tuk pour venir essayer de nous alpaguer pendant 3/4 d’heure. Pour les fans de temples, c’est du pain béni, un vrai Paradis. C’est comme à Lumbini, il y en a l’infini ! D’accord, les rimes, on arrête ici. Non, cette fois, c’est promis !

Pushkar

On vous priera (poliment ou pas d’ailleurs) d’enlever vos chaussures pour faire le tour du lac et de marcher sur les crottes des 3 millions de pigeons présents pour en faire le tour.

Pushkar

Pushkar

Un sadhu en pleine sieste.

Pushkar

Le coucher du soleil depuis la fameuse colline.

Un peu plus tard, on rencontre un Français qui nous parle d’une randonnée de quatre heures jusqu’aux portes du désert. Un peu à l’écart de la ville, il faut monter jusqu’au temple Savitri et suivre la crête qui commence derrière celui-ci. Nous voilà donc partis, le lendemain, aux aurores, après un maxicombo Super Poulain/Chocapic/Tropicana au petit-déj’ (en réalité toasts/beurre/thé) servi en cinq minutes chrono. Un fait tellement unique en Inde qu’on se devait de le signaler !

Le fameux temple Savitri tout là-haut. On peut également monter en téléphérique.

Des airs de chameau

On commence par une ligne de crête qui semble interminable, on se fraye un chemin entre les rochers et les buissons pendant deux heures pour redescendre aux portes du désert. Inutile de préciser qu’en ce mois de décembre, on crève de chaud grâce à notre copain le soleil !

Pushkar

Pushkar

Pushkar

On rencontre des bergers qui veulent nous offrir le thé avec du lait tiré directement de la chèvre d’à côté. Mais avec plaisir pardi ! On tente un apprentissage express et épique de la traite. Plus concluant pour Gaëlle, mais les animaux sont sa 3ᵉ passion (après Max et les grasses mat’) donc ça ne compte pas. On partage nos petits gâteaux et un moment unique, rempli d’humanité avec ces bergers dont la vie est diamétralement opposée à la nôtre.

Pushkar

Pushkar

Pushkar

Pushkar

Pushkar

Sur le retour, on croise tout un tas d’animaux, dont une espèce de gazelle ou d’antilope. S’il y a des connaisseurs dans la salle, on aimerait bien savoir comment ça s’appelle, ce que ça mange et tout et tout. D’avance merci !

Pushkar

On passe dire bonjour au dromadaire qui nous met un vent catégorique, peut-être parce qu’il a entendu Maxime le traiter de chameau, on ne sait pas. Qu’il ait une ou deux bosses, on s’en fout, on n’est pas racistes !

Pushkar

Pushkar

Touriste à terre !

On retourne à l’hôtel peu après midi quand survient le drame. L’un de nous deux est attaqué par une tourista (le pack premium avec fièvre) par-derrière et sans somation. Non, on ne vous dira pas lequel ! Agnès et Maxime partent en direction de Bundi. Nous, on décide d’observer quelques jours de repos à base de médocs/riz/coca sans bulle. On repartira quand Gaëlle se sentira mieux.

La prochaine étape, la dernière du Rajasthan, est Jodhpur, la ville bleue. On sait qu’avec Jaipur, la ville rose, on vous a déjà fait le coup. Mais cette fois, elle est vraiment bleue. Enfin, il paraît…

Pour vous faire plaisir, une dernière photo de nous avec Pushkar en fond

Pushkar

Marchez sur nos pas !

1 € = 71 Roupies indiennes (INR)

Dormir à Pushkar

  • Hôtel Hill View : 300 INR (4,20 €) la chambre double avec WiFi, eau chaude et piscine.

Manger à Pushkar

  • Narayan : pour les petits déjeuners.
  • Om Shiva Garden : très bon et copieux, ils font même les pizzas au feu de bois pour les amateurs.

Les transports

  • Bus Jaipur – Ajmer : 150 INR/p. (2,10 €), environ 4 heures.
  • Bus Ajmer – Pushkar : 16 INR/p. (0,20 €), 20 minutes.

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Comments (6)

  • grasely Répondre

    Quand vous avez dit au début de votre article: « on galère à trouver du cash, on compte chaque roupie comme si notre vie en dépendait », j’ai pensé que vous faisiez allusion à cette époque du « note bandhi », qui a été assez difficile à vivre pour la plupart des gens en Inde. Désolé si je me suis trompé. Tous les ATM ont fermé pour une longue période et seule à Pushkar la State Bank pouvait changer (en principe à hauteur de 4500 roupies) l’argent des touristes étrangers. Les changeurs eux-mêmes étaient très limités et pratiquaient un cours inférieur au cours officiel, ne donnant que 65 roupies pour un euro au lieu de 72 si je me souviens bien.

    30 octobre 2017 à 17 h 27 min
    • Gaëlle & Maxime Répondre

      Oui, on parle bien de ça, on y était à cette période. Mais on ne fait qu’une petite allusion dans cet article, surtout que le Rajasthan était beaucoup moins touché que d’autres régions. On a quand même eu tous les problèmes dont vous parlez.

      30 octobre 2017 à 21 h 11 min
  • Elisabeth Répondre

    J’espère que tout va bien et que les touristas sont finies pour le reste du voyage…vous aurez « payé votre éco » dans le pays phare !
    Le moral semble bon et vous goûtez les occasions au fur et à mesure sans oublier de vous reposer. C’est super de sentir que l’ouverture, l’intuition, la curiosité sont des moteurs dans votre voyage ! Bravo et super merci pour les récits…amitiés, Elisabeth

    14 janvier 2017 à 11 h 26 min
    • Gaëlle & Maxime Répondre

      Tout va pour le mieux, merci ! 🙂
      C’est tellement bon de se laisser aller vers de simples intuitions, on profite de tout et à notre rythme. Merci encore pour les compliments et on espère que tout va bien pour vous.
      A très bientôt,
      Gaëlle & Maxime

      15 janvier 2017 à 17 h 10 min
  • Denis Vero Répondre

    Encore un super petit exposé et de tjs tres belles photos

    10 janvier 2017 à 21 h 08 min

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