Nouvelle-Zélande

Christchurch : vent de fraîcheur en Nouvelle-Zélande

Road trip en Nouvelle-Zélande avec notre première étape à Christchurch : jours 1 à 3.

Pour rejoindre la Nouvelle-Zélande, on a un vol Jakarta – Sydney de 6 heures, une escale de 12 heures au pays des kangourous puis un vol de 2 h 30 pour arriver à Christchurch, sur l’île du Sud. Après 7 mois intenses en Asie, quand on passe directement en Nouvelle-Zélande, on pleure trois fois :

  • de tristesse au moment de quitter l’Asie,
  • de froid en arrivant en N-Z,
  • de joie tellement ses paysages sont beaux.

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Sydney avant la Nouvelle-Zélande

On arrive dans la plus grosse ville australienne, que Maxime a déjà visitée en 2012, à 6 heures du matin. On est un peu à l’ouest, car on n’a pas beaucoup dormi et on arrive dans le futur. Ici, plus de douanier qui te regarde du coin de l’œil avec ton passeport entre les mains. Plus de douanier qui risque de te demander quelques euros en plus si tu veux entrer sur le territoire. Plus de douaniers du tout en fait. Ici, on met notre passeport dans un automate et il n’y a même pas de tampon.

On récupère une petite fiche à mettre plus loin dans une fente, une petite photo souvenir et hop, le tour est joué ! Sauf quand vient le tour de Gaëlle, l’automate déconne et la voilà obligée de faire la queue… Les formalités passées et les sacs déposés dans un casier, nous voilà prêts pour affronter Sydney.

Taxi ? Taxi ??

À ce moment-là, on se dit qu’on revient dans le système où on a grandi, que c’est un peu comme un retour aux sources. Sauf qu’au moment de sortir de l’aéroport on est complètement paumés. Déjà où sont-ils ? Où sont les gars qui nous crient dessus « Taxi ! Taxi ! Where you go ? » alors qu’on n’est même pas sortis de l’aéroport ?? Ici aucun taxi ne nous regarde, ils ne parlent même pas. On trouve le train pour aller voir l’Opéra de Sydney, le premier truc à faire quoi !

Sydney

The Opera House.

Sydney

The Harbour Bridge.

Sydney

Nous voilà dans les rues de Sydney, les voitures s’arrêtent au feu rouge, les trottoirs sont propres et praticables, il n’y a pas de déchets ni de klaxons. Zéro bouiboui sur le bord de la route pour manger, personne ne nous interpelle. Tant mieux d’ailleurs, car l’accent australien est tellement dégueulasse qu’on préférerait tailler la bavette en allemand avec un Chinois (oui, avec un Chinois !). On est lundi matin, les gens dans la rue font un footing ou vont au boulot, c’est tout. On est tellement paumés qu’on ne sait même pas quand on doit traverser.

« Allez-y, roulez, on slalomera entre vous. Comme au Vietnam ! »

Après Harbour Bridge et l’Opéra, direction Bondi Beach, la plage des surfeurs de Sydney. Juste pour voir, car on a perdu une bonne quinzaine de degrés depuis Bali alors, ne comptez pas sur nous pour y tremper un seul orteil !

Le dépaysement va plus loin, trop loin même puisque le chauffeur nous refuse dans le bus pour aller à Bondi Beach. On a l’argent, mais on ne peut pas payer, car il faut acheter la carte des transports de Sydney.

« Nan, mais on veut juste un ticket de bus en fait… »

Rien à faire, on va donc acheter notre petite carte à 10 A$ (6,80 €) alors qu’hier, en Asie, on pouvait faire 300 km en bus pour le même prix, en payant dans le bus et en arrivant 2 minutes avant le départ.

On arrive à Bondi Beach, il fait une vingtaine de degrés et il n’y a pas beaucoup de vagues, mais les surfeurs sont bien présents. Le sport est omniprésent avec des appareils en libre-service autour de la plage et une piscine d’eau salée pour ceux qui veulent faire des longueurs. On voit ces gens pleins de muscles et on ferait bien un peu de sport nous aussi, mais on sort tout juste de notre séance quotidienne, au Macdo d’en face.

Sydney

D’ailleurs au moment de payer (20 €) on est pas loin de la crise d’urticaire. En Asie, le fast food est plus cher qu’un resto moyen, en Occident il devient la solution alternative pour manger moins cher. On vit vraiment dans un monde de fous !

À peine le temps de se poser qu’il est déjà l’heure de repartir pour l’aéroport. Là encore, tout est automatisé, nul besoin de passer par les services des douaniers, ils sont désormais là pour nous aiguiller vers la machine qui a dû mettre plusieurs de leurs collègues au chômage. On a 2 h 30 de vol pour rejoindre Christchurch et on goutte notre premier plat néo-zélandais dans l’avion : le couscous, un vrai régal !

Christchurch : le choc !

Il a lieu au moment de sortir de l’avion, juste après les portes. Si les Asiatiques sont des fous de la clim, ici c’est pire ! Ah non, c’est juste la température normale. Il fait 5 °C. Max est encore en short et Gaëlle a un petit pantalon en toile. Un vrai froid d’hiver, on ne connaissait plus. Pour nous, 5 °C, c’est la température idéale d’une bière, rien d’autre ! Un douanier, voyant nos yeux remplis de froid, vient nous demander si on a des vêtements chauds. On a plus qu’à ranger nos shorts et nos débardeurs jusqu’à nouvel ordre.

Le passage à la douane est différent ici, on ne rentre pas avec n’importe quoi sur la terre des Maoris et toute nourriture doit être jetée sous peine de récolter 400 NZ$ d’amende. Idem pour le matériel de camping et les chaussures de marche, tout est examiné à la loupe et lavé si besoin. 250 € pour des vêtements sales ou des gâteaux, on lui fait quoi à celui qui a de la drogue ? Il est battu à mort en place publique ???

No stress

Pour les chaussures, on s’était dit qu’ils allaient les laver donc on les avait laissées bien crades. Ben le gars les a juste regardées et nous a dit un truc du style « ça va, ça passe ! » Un mot sur les douaniers les plus cools et les plus drôles du monde qui nous font oublier le froid et nous redonnent le sourire en 5 minutes. Si t’arrives stressé, avec eux ça ne dure pas longtemps, on s’est même pris des fous rires comme si on était potes au bout de deux minutes !

On est à Christchurch, la ville n’est pas très grande (à peine 300 000 habitants), il est 22 heures. On a réservé une chambre double à l’hôtel Jucy Snooze, pour 69 €. Pour ce prix-là, on pouvait passer 7 nuits dans un hôtel à deux pas de la plage en Asie. L’hôtel est moderne et flambant neuf, il appartient à Jucy Rentals, notre loueur de vans. Ça tombe bien !

Nouvelle-Zélande

Les réceptionnistes néo-zélandais ne sont pas très ouverts à la négociation.

On récupère notre van à Christchurch

Après une bonne nuit de récupération de nos heures d’avion, on passe nous chercher à l’hôtel pour qu’on aille récupérer le campervan qui sera notre maison et notre moyen de locomotion pour un mois. Poussez-vous de devant la bête est là ! Le Jucy Condo, un campervan pour 4 personnes tout équipé : eau, gaz, frigo, toilettes portatives, électricité, self contained (récupération des eaux usées, point très important pour pouvoir dormir dans des campements gratuits et des lieux où les simples vans et voitures de location ne peuvent pas aller) et une télé avec lecteur DVD pour occuper nos futures longues soirées d’hiver.

Nouvelle-Zélande

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Nouvelle-Zélande

Une fois installés, il nous reste plus qu’à nous rendre au Pak’N Save de Christchurch pour faire le plein de fruits et légumes, viande, œufs, lait, bières, M&M’s, Nutella et « Oh du Pinot noir ! », etc., etc.

Christchurch

Pardon, mais c’est trop bon !

Christchurch

Notre première journée passe assez vite et on cherche notre premier endroit pour dormir. Pour cela on utilise l’application Campermate. C’est l’application à connaître pour tout road trip en Nouvelle-Zélande ! Elle indique les campements gratuits, pas chers ou plus chers avec tout ce qu’ils proposent (douche chaude, toilettes, wifi, BBQ, électricité, etc.), mais aussi les WC publics, les points wifi, les distributeurs, les stations essence, tout, tout et même encore plus tout !

On cherche un campement situé derrière la colline au nord de la ville. On monte assez haut puis on surplombe la baie et la ville de nuit. Des panneaux « cattle stop » annoncent les ralentisseurs censés stopper les vaches et moutons qui voudraient se faire la malle. On s’est trompés de route, mais on tombe sur une réserve naturelle où l’on peut camper. Nous allons donc passer notre première nuit au milieu de nulle part après avoir englouti notre premier repas de van (un riz frit aux légumes à la mode asiatique hein, on ne se refait pas!). C’est au petit matin qu’on prend un autre choc, quand on réalise qu’on a dormi tout au bout d’une petite péninsule avec une vue de malade sur Christchurch et l’océan Pacifique. C’est là que la magie opère et qu’on réalise (un peu) où on est.

Christchurch

Christchurch

Christchurch

Christchurch : c’est du propre

On part compléter les courses de la veille (pourtant on avait fait une liste) et se balader dans Christchurch par la même occasion. Tout est beau et propre, rempli de gens souriants qui vivent dans des pavillons tous neufs. On a l’impression d’être dans une ville témoin, chaque devanture de maison est propre et toutes les poubelles sont alignées, avec celles des recyclages, comme si quelqu’un passait pour tout ranger et que tout soit parfait. En quittant l’Asie (et l’Indonésie) pour la Nouvelle-Zélande, on est partis de La Cité de la Joie pour atterrir dans The Truman Show !

Il y a énormément de services gratuits dans les rues, des WC gratuits avec distributeurs de tampons (payants), de l’eau potable et même du Wifi au supermarché. IL Y A DU WIFI AU SUPERMARCHÉ ! Attention, ce n’est pas illimité, on a droit qu’à deux fois 45 minutes. La dernière fois qu’on faisait nos courses à Leclerc (il y a plus de 7 mois donc), on ne captait même pas une moitié de 3G ! On adore et on a déjà adopté le système néo-Zélandais qui semble penser à tout et à tout le monde. On a hâte de voir la suite.

Akaroa, le village français de Nouvelle-Zélande

On poursuit notre route vers Akaroa, un village de 700 habitants situé tout au bout de la Banks Peninsula, colonisé il y a plus de 200 ans par les Français. Avant d’y arriver, on dort, à 10 km, dans un camping tout équipé (donc cher), car il n’y a pas d’autre choix sur la route. Là encore le truc est ultra clean, on pourrait manger parterre dans les douches ! Il y a des poubelles pour tout type de recyclage, même l’herbe. On ne savait même pas qu’on pouvait recycler de l’herbe. Chapeau les gars ! On se réveille face à un bras de mer, le lieu est magique !

Christchurch

Christchurch

Nous arrivons assez tôt à Akaroa. C’est un village tout mignon rempli de maisons en mode Wisteria Lane (Desperate Housewives). Il n’y a pas grand-chose à faire à part aller nager avec les dauphins dans la baie. On peut aussi admirer la vue qui vend déjà pas mal de rêve.

Christchurch

Christchurch

Christchurch

Christchurch

Christchurch

Christchurch

Nouvelle-Zélande

On y reste le temps de manger. Nous reprenons la route vers Christchurch en passant par les sommets des cols environnants avec des points de vue multiples sur toute la péninsule. Nos yeux pleurent à chaque virage tellement c’est beau. L’appareil photo se demande ce qui se passe, car on mitraille à tout va.

Nouvelle-Zélande

Nouvelle-Zélande

Deux premiers jours en Nouvelle-Zélande et nous sommes déjà amoureux du pays. Le road trip commence très fort. Mais la suite devrait être riche en émotions visuelles. N’oublions pas que nous sommes sur les terres de Frodon & Gollum…

Roulez sur nos traces !

1 € = 1,6 dollar néo-zélandais (NZ$)

Nos campements

  • Awaroa – Godley Head : 13 NZ$/p (8 €) avec toilettes.
  • Duvauchelle camp (sur la route d’Akaroa) : 40 NZ$ (25 €) l’emplacement pour deux avec électricité, douche chaude (6 minutes), toilettes, cuisine, eau, Wifi (payant) et station de vidange.
  • Excepté l’hyper centre et sauf panneau d’interdiction, les rues de Christchurch sont autorisées au campement gratuit pour les véhicules self-contained. Allez sur le site du council de la ville pour connaître les endroits exacts et le nombre de nuits autorisées.

Rendez-vous sur le site du DOC (Department of Conservation), pour tout savoir sur les sentiers et randonnées possibles. Vous y trouverez toutes les infos et les itinéraires différents.

L’application Campermate propose des cartes téléchargeables pour une utilisation hors-ligne. Vous y trouverez tous les campings et les services disponibles dans tout le pays.

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Comments (2)

  • enrandonions.wordpress.com Répondre

    Coucou les voyageurs,

    On espère que le retour en France se passe bien. Pour notre part on est en plein tour du monde et on compte également aller en Nouvelle Zélande !
    Pour infos, combien avez vous loué le van pour 1 mois ?
    Et pour le trek Milford, vous aviez réservé combien de temps en avance?

    Merci,

    Pauline et Ludo

    23 novembre 2017 à 12 h 35 min
    • Gaëlle & Maxime Répondre

      Salut les randonieurs,

      Oui tout se passe bien, merci. On espère de même pour votre tour du monde !

      On l’a loué chez Jucy Rentals? 1433 € pour 30 jours.On vous conseille de vous y prendre plus de 3 mois à l’avance, car les prix grimpent très vite. On explique tout dans cet article : https://www.universlemonde.com/road-trip-nouvelle-zelande/

      Pour le Milford Sound, on n’a pas fait de trek mais une croisière dans le Fjord. On y est allés sans réservation le jour même et il y avait de la place mais on était en basse saison. Peut-être que c’est différent en haute saison.
      Lien vers l’article du Milford Sound : https://www.universlemonde.com/milford-sound/

      Bonne continuation à vous et profitez-en à fond ! 😉

      23 novembre 2017 à 13 h 40 min

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