Mont Cook

Mont Cook : le sommet de Nouvelle-Zélande

Road Trip en Nouvelle-Zélande : du mont Sunday au mont Cook, jours 3 à 6.

Après nos débuts en road trip à Christchurch, on poursuit notre route sur l’île du sud. Bon, on est au pays du Seigneur des Anneaux. À part trois bergers ouzbeks, aveugles et sourds, tout le monde a eu l’info. La plupart des scènes extérieures de la trilogie ont été tournées chez les kiwis. On n’irait pas jusqu’à courir sur les lieux de tournages en lançant des hystériques « fuyez, pauvres fous ! » épées à la main, mais comme on aime bien la trilogie et qu’on passe par là, forcément, on s’arrête.

Un premier stop au mont Sunday alias la cité Edoras. Le second sera au mont Cook, le plus grand sommet de Nouvelle-Zélande. Le second n’a rien à voir avec le film, mais il vaut son pesant de cacahuètes. Surtout ses deux copains, les lacs Tekapo & Pukaki (à dire très vite). On se remet difficilement de chaque journée tellement c’est beau. Alors, accrochez vos ceintures, car la Nouvelle-Zélande, ce n’est pas pour les émotifs !

Découvrez sur Visamundi toutes les infos concernant le visa néozélandais et son obtention.

Le pays des Bisounours

On poursuit donc notre road trip depuis Christchurch en direction du sud, pour aller voir le mont Sunday. On s’arrête pour la nuit dans un campement, mais comme on arrive tard, il n’y a personne à la réception. Là, le principe est simple : en Nouvelle-Zélande, pays des licornes et des Bisounours, on vous fait confiance pour payer votre emplacement. Il y a des enveloppes et une boite pour mettre l’argent qu’ils appellent « honesty box », c’est beau non ?

Le problème est qu’on n’a que des billets de 50 NZ$ et la nuit coûte 17 NZ$ (10,80 €). On n’a rien contre les économies et personne ne nous regarde. Mais, au cas où, on va quand même mettre un petit mot avec notre numéro de plaque pour expliquer la situation si un ranger se pointe au petit matin avec la gueule dans le pâté. Campement sans électricité = pas de chauffage = nuit gelée ! Au petit matin, on attend jusqu’à 10 heures, mais personne à l’horizon… La nuit est offerte par la maison !

Nous, au réveil.

Edoras, le mont Sunday

On a ouï dire que l’endroit était magique et qu’il valait son détour par 100 km de gravel road (route de graviers) aller-retour. Lancés avec entrain, on arrive sur un petit parking prévu pour le départ d’une petite marche de 45 minutes. On passe des petits ruisseaux, des petits ponts et le chemin est très bien balisé.

Mont Cook

Mont Cook

Mont Cook

Mont Sunday

Le mont Sunday est un amas de pierres pas très haut, entouré par de grandes vallées vertes, elles-mêmes encerclées par une chaîne de montagnes et de volcans. Bon, on va couper court au suspense, le lieu est époustouflant. On se croirait devant un tableau de Van Gogh, la nature semble avoir figé un de ses meilleurs instants pour nous. Nous profitons aussi du beau temps, car dans ce pays, il paraît qu’on peut s’attendre à tout et à toute heure. On reste un moment avant de retourner au van pour reprendre la route puis on passe la nuit à Fairlie, un petit village sur la route du lac Tekapo.

Mont Sunday

Ci-dessous, le fameux mont Sunday.

Ci-dessous, la cité d’Edoras.

Mont Sunday

Mont Sunday

Les lacs Tekapo & Pukaki

On a de la chance ! La journée commence au soleil alors que la région est surtout réputée pour son brouillard. Le plan est simple : on va admirer le lac Tekapo puis on contourne le lac Pukaki pour arriver au mont Cook. Le trio infernal qui nous attend promet une belle journée. On arrive dans la matinée au lac Tekapo, il est beau et bleu sauf quand on s’approche, il devient limpide et on voit très bien le fond. Plusieurs spots sont disponibles pour l’admirer et il y a même une route qui le longe.

Lac Tekapo

On continue jusqu’au lac Pukaki qui est encore plus beau ! Le reflet des montagnes des Alpes du Sud s’imprime parfaitement sur l’eau et quand on s’approche on en voit aussi le fond. Maxime en profite pour faire la première connerie du road trip, à savoir s’embourber. Heureusement qu’on est avec d’autres touristes, des Chinois. Qui vont pouvoir nous aid… s’en vont en nous regardant. Des Australiens arrivent, descendent de leur voiture et viennent directement nous aider sans se poser de question. C’est un peu le truc génial qu’ont en commun les Australiens et les Néo-Zélandais. Ils voient que quelqu’un a besoin d’aide, ils ne se posent aucune question. Ils viennent !

Lac Pukaki

Sur la route du mont Cook

On peut donc repartir pour s’arrêter 10 minutes plus tard (c’est en moyenne notre fréquence d’arrêts photos depuis le départ) pour admirer la vue. On est à côté d’un « visitor center » qui vend du saumon du mont Cook, pêché directement dans l’embouchure du lac d’en face. Saumon fumé, filet de saumon, sashimis, on ne vous explique pas nos têtes devant la vitrine du magasin.

Nous, devant du saumon.

Bien entendu, on craque pour la barquette de sashimis qu’on déguste face au lac. La durée de vie de la barquette est de 5 minutes et on vous certifie que leur saumon, ce n’est pas de l’éco+ !

Lac Pukaki

Mont Cook

Aoraki, le mont Cook

Fini de rigoler, après toutes ces péripéties, on passe aux choses sérieuses : le mont Cook ou Aoraki en maori, plus haut sommet de Nouvelle-Zélande (3 724 m). On reprend donc la route en longeant le lac jusqu’au village du mont Cook d’où partent toutes les randonnées. La route est magnifique et on a encore envie de s’arrêter toutes les cinq secondes, c’est un peu le problème du pays. Tu prévois tant d’heures de route, mais tu n’arrives jamais à l’heure prévue, car il faut toujours s’arrêter pour prendre des photos !

Mont Cook

Mont Cook

Tiens, des moutons !

Balade au mont Cook

Plusieurs randonnées sont possibles et certaines partent du village. On voulait faire la marche de « Hooker Valley » qui dure trois heures et va jusqu’au pied du mont Cook, mais comme on a pas mal traîné, on arrive en milieu d’après-midi. Nous choisissons la balade de Kea Point qui dure une heure aller-retour depuis le campement de White Horse Hill (campement très propre équipé d’une salle pour manger et de toilettes, 13 NZ$/p. – 8,20 €). On arrive au pied du mont Sefton avec vue sur le glacier Mueller et le sommet du mont Cook qui s’élève au milieu. La balade est accessible à tous et tellement bien balisée qu’il est impossible de se perdre, Gilbert Montagné pourrait la faire les yeux fermés…

Mont Cook

Le glacier Tasman

On file ensuite pour aller admirer le glacier Tasman et les Blue Lakes. La ballade dure 40 minutes aller-retour, les Blue Lakes ne sont plus vraiment bleus et le glacier est à moitié fondu, mais ça vaut quand même le coup de monter là-haut. On voit des bateaux sillonner le lac au milieu des icebergs tout petits vu d’ici, mais déjà plus gros que le bateau.

Mont Cook

Mont Cook

On se trouve un campement gratuit pour la nuit, juste au bord du lac Pukaki avec de belles étoiles même si la lune estompe un peu leur lumière. Le lendemain, on se serait bien fait la balade jusqu’au pied du mont Cook, mais il y a trop de brouillard. On distingue à peine le lac.

Lac Pukaki

Lac Pukaki

Lac Pukaki

En direction de la côte est, on fait un arrêt obligatoire par High Country Salmon. C’est la ferme des saumons de Twizel (oui, encore du saumon, et alors ?). On achète du saumon fumé (perdu de vue depuis plus de sept mois). Puis, on mange des sushis et des bagels au saumon.

High Country Salmon

High Country Salmon

Maintenant, c’est promis, on arrête ! Le plein de saumon fait, on peut reprendre notre route vers de nouvelles aventures au pays des manchots : Oamaru !

Roulez sur nos traces !

1 € = 1,60 dollar néo-zélandais (NZ$)

Nos campements

  • Rakaia Gorge Camping Ground : 17 NZ$ (10,80 €) l’emplacement sans électricité pour 2. Toilettes.
  • Fairlie Holiday Park : 36 NZ$ pour 2 (22,80 €) l’emplacement avec électricité. Douche chaude illimitée, toilettes, cuisine, barbecue, wifi payant.
  • Lake Pukaki Overnight : gratuit. Seuls les véhicules autonomes sont autorisés sous peine d’amende (200 NZ$ – 126 €). Aucune installation.

Rendez-vous sur le site du DOC (Department of Conservation), pour tout savoir sur les sentiers et randonnées possibles. Vous y trouverez toutes les infos et les itinéraires différents.

L’application Campermate propose des cartes téléchargeables pour une utilisation hors-ligne. Vous y trouverez tous les campings et les services disponibles dans tout le pays.

Partager cette publication

Comments (4)

  • Elisabeth Répondre

    Quel régal ! Merci pour ces impressions si vives et fraîches, grrrb il ne fait pas chaud ! Mais on vous sent tout frétillants de bonheur. Enjoy ! À bientôt. Ici on a un nouveau Président tout frais et aussi pétillant, cela rajeunit et va ouvrir de nouveaux horizons après les vieux barbons ankylosés !

    12 mai 2017 à 17 h 29 min
    • Gaëlle & Maxime Répondre

      Oui les impressions sont surtout fraîches haha ! Ici on s’émerveille chaque jour de paysages incroyables. Merci et longue vie au nouveau président ! 😉

      13 mai 2017 à 9 h 28 min
  • Math Répondre

    Quelle belle mentalité de se faire offrir la nuit par manque de monnaie ! Un conseil, gardez votre billet de 50 et toutes les nuits en camping avec honesty box vous seront offertes !!! Faudra pas s’étonner si les honesty box disparaissent du pays… pays des Bisounours comme tu dis mais avec des touristes comme vois ça ne va pas y rester très longtp!

    12 mai 2017 à 2 h 17 min
    • Gaëlle & Maxime Répondre

      Oh mais on n’avait pas l’intention de se la faire offrir la nuit, sinon on n’aurait pas mis notre N° de plaque dans la box et on serait partis avant l’aube (au lieu d’attendre jusqu’à 10 heures) comme le font les gens vraiment malhonnêtes. On a fait une erreur, mais peut-on être blâmés aussi sévèrement pour une erreur ? Un conseil, réfléchis avant de porter un jugement hâtif sur des gens que tu ne connais pas. Car on paye TOUJOURS notre dû, nous. D’ailleurs depuis on a toujours de la monnaie sur nous ! 😉

      13 mai 2017 à 9 h 40 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *